Les gilets jaunes canal
historique (Drouet, Rodriguès etc.) publient un communiqué pour condamner le
racisme sous toutes ses formes. Selon eux, les politiques et les médias
utilisent l’incident Finkielkraut pour « enlaidir » leur mouvement. Ils n’omettent
pas de souligner que chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend mais que
cette parole doit être portée dans le cadre des règles de droit. Ce message, c’était
bien le moins qu’ils puissent faire après les insultes et les caillassages du
week-end. Nous avons tous vu les vidéos mettant en cause le « sioniste de merde
» que serait Alain Finkielkraut comme nous avons suivi la remontée de la
voiture de police sur l’autoroute A 7 subissant des jets de pierres, des
assauts physiques sans oublier les insultes en prime. Antisémitisme et violence…un
samedi ordinaire. Ne manquait que la quenelle de Dieudonné.
A l’évidence, les samedis de
février ne sont plus les samedis de novembre. Que s’est-il passé au cours de
ces trois mois. Partis en guerre contre la hausse des taxes et l’augmentation
du pouvoir d’achat, les gilets jaunes ont modifié leurs revendications pour…ne
se satisfaire de rien. Le RIC est devenu l’emblème du pauvre ! Car finalement,
quand on voit les violences physiques exercées contre Ingrid Levavasseur,
exfiltrée de la manifestation de dimanche sous les quolibets sexistes, on sent
bien que le mouvement a été capté par les ultras même si les têtes « pensantes »
s’en défendent. Et comme il n’y a ni porte parole, ni représentant, aucune négociation
ne peut être entreprise qui aboutirait à un compromis, seule solution logique
pour mettre fin à un conflit.
De nombreuses voix s’élèvent
pour dénoncer les agressions contre les élus, leurs biens, leur personne,
contre les journalistes, contre les élites, contre les institutions, contre
tout ce qui n’est pas gilet jaune. Le mouvement tend ainsi à se transformer en
secte, fonctionnant sur lui-même, n’ayant comme solution que lui-même. C’est l’échec
assuré. C’est bien pourquoi il est rassurant (et urgent) de constater qu’un
mouvement naît en France. Ce soir, dans maintes villes de notre pays, des
citoyens de toutes origines, de toutes croyances vont dire leur refus de tolérer
l’intolérable. Ce
combat contre le racisme et l’antisémitisme dépasse la communauté juive. C’est
l’affaire de tous. Il s’agit d’une urgence nationale. Je publie ci-dessous un texte qui
résume bien ce que nous devons faire : Résister aujourd'hui !
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