1 février 2019

« Normandie image » fait appel à votre mémoire…filmée


FX Priollaud et Agnès Deleforge. ©Jean-Charles Houel
Dans une boite à gâteaux. Une boite à chaussures. Au fond d‘un tiroir ou d’un carton. Ils peuvent être partout. Et il n’y a rien à jeter. Ils ? Ce sont les films amateurs, familiaux, historiques, géographiques, événementiels tournés au gré des aventures d’un jour ou d’un voyage, d’un mariage ou d’un anniversaire ou pour la beauté d’un visage ou d’un paysage. Pour la mémoire collective, aucun document, aucune trace écrite, photographiée ou filmée, n’est à supprimer.
Pensons donc à cette nécessité : trouver, protéger, classer, numériser, tous ces souvenirs qui, apparemment sans importance, en auront pour les futures générations avides de mieux comprendre le passé et d’en utiliser les preuves.
 
Hier soir, au Moulin, une quarantaine de personnes, étaient présentes à l’invitation de François-Xavier Priollaud, maire et d’Agnès Deleforge, chargée de projet au sein de Normandie-images qui assure la mémoire audiovisuelle et cinématographique de notre région, et ce pour deux raisons. D’abord assister à la projection de documents filmés amateurs ayant trait à Louviers (avec Pierre Boust et la visite de Pierre Mendès France en 1954 ou la place du Parvis en 1926 due à André Noufflard) et des très courts métrages coproduits par Antoine Martin (le fils d’Ernest et Nicole) et FR3, notamment.
Le but de la soirée ? Convaincre les Lovériens et les habitants de la région de chercher et « donner » des films oubliés et conservés sans qu’on en connaisse très bien l’intérêt actuel ou futur. 

Cette « récolte » de documents animés n’est pas l’apanage de Normandie-images. D’autres régions de France ont lancé une initiative semblable et les résultats ont souvent dépassé tous les espoirs des animateurs. C’est pourquoi la date du Jeudi 28 mars (voir encadré ci-dessous) n’est en rien anodine. Elle devrait permettre de découvrir des trésors et de travailler à les sauvegarder. Alors, chers lecteurs, si vous pensez détenir des pépites ou des films ordinaires, n’hésitez pas à vous rendre au Musée où les spécialistes vous attendent pour vous expliquer les techniques de conservation et les conditions juridiques autorisant la diffusion.


Aucun commentaire: