15 mars 2018

Poutine n'oublie pas qu'il est issu du KGB


Vladimir Poutine. (capture d'écran)
Deux soirs de suite. Deux chaînes différentes. Mais un même homme et sa même mine chafouine. Vladimir Poutine, le nouveau Tsar de la petite-grande Russie (amputée des états devenus indépendants après la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS) ancien agent du KGB en Allemagne de l’Est, n’est « ni l’ami, ni le larbin » de l’occident comme il le dit lui-même. Il est au service exclusif des intérêts de la Russie et des Russes dont il fait évidemment partie puisqu’il est riche à milliards.
Pour expliquer ce qu’est devenu Poutine, un personnage autoritaire, brutal, intransigeant et surtout un menteur patenté, il faut reprendre le film d’une histoire qui fait qu’entre 1990 et 2000, sous Eltsine, l’occident a cru devoir penser que la Russie comme puissance mondiale avait bu la tasse. Je ne suis pas certain que Barack Obama ait été très malin en parlant de la Russie comme un état faible qui ne produit rien, une puissance régionale…quantité négligeable en un mot.
Cette humiliation car c’en est une, a suscité chez Poutine un sentiment de haine et un goût de la revanche contre tout l’occident. En annexant la Crimée et en semant un désordre (une vraie guerre avec des morts et des blessés) sans nom à l’est de l’Ukraine, Poutine a signifié qu’une ligne rouge avait été franchie par l’Ouest, celle qui place l’OTAN à 500 km de Moscou ! Depuis, il multiplie les mauvais coups. Et la cyberguerre est devenue le terrain de jeu des trolls et des hackers russes (très bons) qui s’en donnent à cœur joie. On peut en être sûr, l’élection de Trump a été en grande partie assurée par Poutine. Comme le dit bien un affidé du président russe : « On avait à choisir entre une folle et un hooligan, on a choisi le hooligan. »Poutine a même tenté d’influencer l’élection présidentielle française en déroulant le tapis rouge à Marine Le Pen quelques semaines avant le premier tour et en inondant Russia today et le site Spoutnik de fake news. « De la pure propagande et organes d’influence » a déclaré Emmanuel Macron.
Sur sa lancée, Poutine est parti en guerre en Syrie. Et il poursuit sa course sous toutes les formes imaginables en faisant éliminer les « traitres » comme à Salisburry et Londres récemment, le tout avec des airs innocents et des protestations auxquelles personne ne croit. La Russie aujourd’hui, c’est du violent. Les journalistes libres sont en danger permanents, les opposants sont emprisonnés, d’autres sont assassinés. Dans les enquêtes diffusées hier et avant hier (sur la sept) on entend une amie de Poutine assurer : « TOUT ce qui nous permet d’assurer notre sécurité doit être utilisé. » Tous les moyens sont bons. On a du souci à se faire.

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