Les scènes filmées de
bourrage des urnes sont éloquentes et saisissantes ! Des employés tenant
les bureaux de vote en Russie, dimanche, se moquent totalement de la présence
des caméras et viennent devant l’urne les bras chargés de bulletins ! Au
nom de qui ? Je vous laisse le deviner.
A cette élection présidentielle
russe, il ne serait venu à l’idée de personne de pirater le système
informatique de recensement des votes tant les jeux étaient faits d’avance. Qui
ose parler d’un vote démocratique ? Alors que le principal opposant s’est
vu interdire sa participation au scrutin, les six autres n’ont été que de pâles
figurants permettant de laisser la vedette à Vladimir Poutine.
D’ailleurs on peut s’interroger
sur le zèle des tricheurs alors que tous les sondages annonçaient un triomphe
de Poutine et que seul le niveau de participation demeurait inconnu. Il fallait
faire passer cette élection pour un plébiscite : c’est réussi !
sSns légende |
On me dit, la démocratie
russe n’a rien à voir avec la démocratie à l’occidentale. Dans un pays où le
pouvoir tient tous les leviers : présidence, gouvernement, assemblées, médias
(télés radios, journaux) où la propagande est érigée en vertu, où les opposants
sont soit tués, soit en prison, soit interdits…on ne voit pas bien ce qui pouvait
empêcher l’ancien chef du KGB d’obtenir un 4e mandat.
Pourtant, tout n’est pas
rose en Russie. Je passe sur les libertés formelles, inexistantes, pour ne
retenir que l’échec économique de ce grand pays de 145 millions d’habitants.
Sans le pétrole et le gaz, la Russie serait à genoux, ce que personne ne
souhaite. Il faut les jeux olympiques ou la coupe du monde du football pour que
Vladimir Poutine tente de faire oublier la Crimée, le Donbass, la Syrie et les
assassinats ciblés des espions devenus des traîtres comme à Salisbury récemment.
Avec le temps, Poutine est
devenu un maître dans l’art de la désinformation. On l’a vu en Amérique avec l’élection
de Trump qu’il a soutenue et favorisée, on le voit partout où Russia today
propage les vérités dites alternatives, où Spoutnik inonde les réseaux de fake
news, faisant de la cyberguerre, une guerre bien actuelle.
Poutine restera en poste
jusqu’en 2024. On dit qu’il pensera alors à se retirer. Si sa fortune actuelle
estimée à des dizaines de milliards d’euros continue de croître, gageons qu’une
datcha au bord de la mer noire ne lui suffira pas.
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