20 mars 2018

En Russie, le bourrage des urnes se fait sous l'œil des caméras !


Les scènes filmées de bourrage des urnes sont éloquentes et saisissantes ! Des employés tenant les bureaux de vote en Russie, dimanche, se moquent totalement de la présence des caméras et viennent devant l’urne les bras chargés de bulletins ! Au nom de qui ? Je vous laisse le deviner.
A cette élection présidentielle russe, il ne serait venu à l’idée de personne de pirater le système informatique de recensement des votes tant les jeux étaient faits d’avance. Qui ose parler d’un vote démocratique ? Alors que le principal opposant s’est vu interdire sa participation au scrutin, les six autres n’ont été que de pâles figurants permettant de laisser la vedette à Vladimir Poutine.
D’ailleurs on peut s’interroger sur le zèle des tricheurs alors que tous les sondages annonçaient un triomphe de Poutine et que seul le niveau de participation demeurait inconnu. Il fallait faire passer cette élection pour un plébiscite : c’est réussi !
sSns légende
On me dit, la démocratie russe n’a rien à voir avec la démocratie à l’occidentale. Dans un pays où le pouvoir tient tous les leviers : présidence, gouvernement, assemblées, médias (télés radios, journaux) où la propagande est érigée en vertu, où les opposants sont soit tués, soit en prison, soit interdits…on ne voit pas bien ce qui pouvait empêcher l’ancien chef du KGB d’obtenir un 4e mandat.
Pourtant, tout n’est pas rose en Russie. Je passe sur les libertés formelles, inexistantes, pour ne retenir que l’échec économique de ce grand pays de 145 millions d’habitants. Sans le pétrole et le gaz, la Russie serait à genoux, ce que personne ne souhaite. Il faut les jeux olympiques ou la coupe du monde du football pour que Vladimir Poutine tente de faire oublier la Crimée, le Donbass, la Syrie et les assassinats ciblés des espions devenus des traîtres comme à Salisbury récemment.
Avec le temps, Poutine est devenu un maître dans l’art de la désinformation. On l’a vu en Amérique avec l’élection de Trump qu’il a soutenue et favorisée, on le voit partout où Russia today propage les vérités dites alternatives, où Spoutnik inonde les réseaux de fake news, faisant de la cyberguerre, une guerre bien actuelle.
Poutine restera en poste jusqu’en 2024. On dit qu’il pensera alors à se retirer. Si sa fortune actuelle estimée à des dizaines de milliards d’euros continue de croître, gageons qu’une datcha au bord de la mer noire ne lui suffira pas.

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