Recep Erdogan, président de la Turquie. |
Aux Etats-Unis d’Amérique,
après 200 ans de démocratie, le nouveau président traite la presse avec le plus
grand mépris. Pour communiquer, le président Trump préfère utiliser la presse
alternative d’extrême droite, raciste et xénophobe, et ses tweets en direct
avec le peuple plutôt que de répondre aux questions des journalistes ayant
pignon sur rue. Avec lui, les faits alternatifs mensongers deviennent des
post-vérités. Ce narcissique malfaisant juge d’ailleurs les journalistes comme
les personnes « les plus malhonnêtes. » Tellement malhonnêtes que plus d’une
centaine d’entre eux meurent chaque année dans le monde !
Et en France ? La
presse a mauvaise…presse. Accusés de connivence avec les pouvoirs, les
journalistes ont perdu prestige et crédit. Leur noble mission — informer —
demeure pourtant un pilier de la démocratie. Imagine-t-on une France sans
Mediapart, sans le Canard enchaîné, sans Charlie Hebdo, trois titres (qu’on
aime ou pas) indispensables à la découverte des turpitudes nombreuses des gens
de pouvoir ? Le Front national fait front contre la presse libre. Il n’est
malheureusement pas le seul. Il suffit d’entendre les militants de l’ex-UMP
accusant « tous ces journalistes de gauche : de la merde »…Cette
détestation des journalistes est aussi, tristement, la marque de Jean-Luc
Mélenchon qui en a fait un système. J’invite tous les citoyens à s’interroger
sur cette nécessité : la presse est à la démocratie ce que l’eau est aux
humains, une source de vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire