18 juillet 2016

Le monde serait plus sûr avec Xavier Raufer. Tu parles Charles.


« Après Paris, Nice. Encore 90 morts. Depuis janvier 2015, le terrorisme a tué 230 personnes en France. Le pire étant qu'à ce jour, un exécutif hébété ne semble toujours pas comprendre le film - bien que les assassins soient de sempiternels voyous fanatisés, issus de l'immigration maghrébine. » Celui qui a écrit ces quelques lignes s’appelle Xavier Raufer. Il a sévi pendant quelques temps dans l’émission de feu Yves Calvi (C dans l’air) passé de la 5 à une chaîne plus lucrative.

Ce Xavier Raufer se présente comme un criminologue, un titre bien ronflant pour quelqu’un qui raconte les mêmes histoires et dresse le même récit depuis des décennies. Et puis la criminologie n’est pas une science et encore moins une science exacte. Elle se pratique à géométrie variable selon les engagements politiques des porteurs de paroles prosélytes de causes souvent simplistes. Raufer est de cette graine-là. Il accuse sans preuves, réagit émotionnellement, ne mesure pas assez, comme l’a bien dit le président de la République, que les hommes et femmes disposant d’une tribune publique, quelle qu’elle soit, doivent tenir compte de la vérité des faits et de la dignité des personnes.

Le bon Raufer sait tout du terrorisme. Il donne la leçon aux élus et aux démocrates comme s’il les considérait comme des benêts. Il est évidemment le seul à réfléchir et à proposer les solutions qui vaincront Daech et ses fantômes passés en une seconde de vie à trépas. Punir, cogner, massacrer, voilà les solutions que propose l’«ami» Raufer. Toutes les autres ont démontré leurs limites et leur inefficacité n’est-ce pas ?  Raufer ne va pas (comme Guaino) jusqu’à proposer de placer des hommes armés de Bazookas aux quatre coins des rues mais cela ne devrait pas tarder. Allons donc, dansez aux rythmes des kalachs, chantez au son du canon, mourez sous le flot des balles perdues. Raufer devrait avoir honte.

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