« Après Paris, Nice. Encore 90 morts. Depuis janvier
2015, le terrorisme a tué 230 personnes en France. Le pire étant qu'à ce jour,
un exécutif hébété ne semble toujours pas comprendre le film - bien que les
assassins soient de sempiternels voyous fanatisés, issus de l'immigration maghrébine.
» Celui qui a écrit
ces quelques lignes s’appelle Xavier Raufer. Il a sévi pendant quelques temps
dans l’émission de feu Yves Calvi (C dans l’air) passé de la 5 à une chaîne
plus lucrative.
Ce Xavier Raufer se présente comme un criminologue, un titre bien ronflant
pour quelqu’un qui raconte les mêmes histoires et dresse le même récit depuis
des décennies. Et puis la criminologie n’est pas une science et encore moins
une science exacte. Elle se pratique à géométrie variable selon les engagements
politiques des porteurs de paroles prosélytes de causes souvent simplistes.
Raufer est de cette graine-là. Il accuse sans preuves, réagit émotionnellement,
ne mesure pas assez, comme l’a bien dit le président de la République, que les
hommes et femmes disposant d’une tribune publique, quelle qu’elle soit, doivent
tenir compte de la vérité des faits et de la dignité des personnes.
Le bon Raufer sait tout du terrorisme. Il donne la leçon aux élus et aux
démocrates comme s’il les considérait comme des benêts. Il est évidemment le
seul à réfléchir et à proposer les solutions qui vaincront Daech et ses fantômes
passés en une seconde de vie à trépas. Punir, cogner, massacrer, voilà les
solutions que propose l’«ami» Raufer. Toutes les autres ont démontré leurs
limites et leur inefficacité n’est-ce pas ? Raufer ne va pas (comme Guaino) jusqu’à proposer de placer
des hommes armés de Bazookas aux quatre coins des rues mais cela ne devrait pas
tarder. Allons donc, dansez aux rythmes des kalachs, chantez au son du canon,
mourez sous le flot des balles perdues. Raufer devrait avoir honte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire