Port britannique. |
Vue de l’étranger où je
viens de passer une petite semaine (d’où un certain silence sur ce blog) la
situation française suscite à la fois compassion et moquerie. Compassion suite
aux attentats de janvier et novembre 2015 avec tous ces morts et tous ces blessés
victimes de la violence terroriste aveugle et moquerie eu égard à la situation
sociale dont les grèves et les occupations sont les images relayées sur les
chaines d’info.
La France est louée pour le
courage de ses soldats mais elle est la risée des observateurs en montrant un
visage de désintégration et de désordre rampant. A l’évidence, les images ne
disent pas tout. Pour mieux comprendre la situation française, il faut se
plonger dans l’histoire, dans la culture de notre pays même s’il n’est pas simple
de faire comprendre à un Britannique, par exemple, le mode de fonctionnement de
notre démocratie. L’impression qui ressort des discussions est un immense gâchis.
La géographie de notre pays, sa démographie, le génie de ses chercheurs, la
place éminente de son système de soins, la grande tradition culturelle et sa déclaration
des droits de l’Homme continuent d’éblouir une partie du monde et de l’Europe.
Il est vrai que de retour dans l’hexagone, on ne peut que déplorer l’entêtement
du gouvernement qui n’a d’égale que la lutte pour la survie de la CGT.
Donald Trump change d’avis
comme de chemise. Depuis le début de sa campagne pour obtenir l’adoubement des
Républicains, il change d’opinion au gré des états, des publics et des sujets. Alors
qu’il avait d’abord accepté de débattre avec Bernie Sanders, un postulant démocrate rival d’Hillary
Clinton, il vient de lui faire savoir qu’il renonçait…sans qu’on sache très
bien le pourquoi de cette retraite. Trump affirme qu’il réduira à néant l’accord
de Paris sur le climat. Doit-on le croire ? Doit–on le croire quand il
assure qu’il interdira aux musulmans l’entrée sur le territoire américain ?
Ou qu’il expulsera les millions d’immigrés clandestins dont, par principe, on
ne sait qui ils sont, où ils habitent ni comment ils survivent.
Toutes ces « belles »
paroles n’ont pour but que d’appâter l’électeur. On aurait tort de reprocher à
Trump seulement les promesses non tenues. L’écart entre les projets et le réel
est tel que le pragmatisme finit toujours par l’emporter. On peut parier que
les Juppé, Sarkozy et Le Maire, s’ils sont élus, ne tiendront pas un quart de
leurs engagements. Eux aussi devront affronter la rue et les cortèges.
Le préfet d’un département
du Beaujolais vient d’ordonner la fermeture d’un centre de production d’œufs. L’association
L 214 qui veille au bien-être animal a mis en ligne une nouvelle vidéo montrant
comment sont traitées les poules pondeuses moins bien considérées que des
machines. Les mouches, les cadavres, les asticots, les poux, tout cela fait
horreur à quiconque réagit normalement. Cette, comment dire, usine est dans le
collimateur des autorités depuis des mois mais les «corrections» demandées n’ont
jamais été mises en œuvre. La situation économique du centre est
catastrophique, les vingt salariés ne peuvent remplir toutes les tâches si bien
que les poules souffrent le martyre. On se demande qui est doté d’un cerveau d’oiseau :
les poules ou ceux qui tondent les œufs.
Vous êtes nombreux, sur
Facebook, à m’avoir souhaité mon anniversaire. Il y a les amis que je connais,
ceux que je ne connais pas mais que je connaîtrai un jour, ceux que je ne
connais pas et que je ne connaîtrai jamais. Drôle de réseau social que
Facebook. Je reconnais que ce réseau me permet surtout de faire connaître ce
blog. Je n’y évoque jamais ma vie privée, même si je ne suis pas à la recherche
d’un emploi. J’y laisse le moins de traces personnelles possibles s’il est vrai
que la NSA stocke des millions de données sans qu’on sache très bien à quoi
elles serviront. Ou plutôt on le sait trop bien.
Alors, ami(e) connu(e)s et
inconnu(e)s, je vous remercie vivement d’avoir eu une pensée pour moi. J’atteins
donc le cap des 7 décennies étant né au cours du baby boom première génération
puisque mon père rentrait de captivité. J’aurais donc connu les trente
glorieuses et les magnifiques mois et heures de mai 68 tout comme l’action
extraordinaire du Docteur Martin à Louviers, maire créatif et doté d’un
imaginaire aussi riche que fécond. Depuis, une certaine normalité lui a succédé.
Je vous donne donc rendez-vous pour la suite des aventures que ne manqueront
pas de nous faire vivre les Trump, Sarkozy et consorts.
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