Benoit Hamon soutient la candidature de Marc-Antoine Jamet. (photo JCH) |
Qui peut bien s’intéresser à
l’élection du premier secrétaire fédéral du Parti socialiste et celle des secrétaires
de sections de l’Eure, là où elles existent évidemment ? L’hémorragie de
militant(e)s et d’adhéren(te)s est telle — sauf exception — qu’ils ne
vont pas être des centaines et des centaines à se rendre aux urnes demain soir
lors du vote organisé au plan national. Certain(e)s socialistes ayant le parti
chevillé au corps feront leur devoir de bon militant respectueux des statuts et
lucides sur les conséquences de leur vote.
Ainsi, au delà du cercle des
encartés, j’imagine que les responsables des partis de droite et quelques
autres se pencheront sur les résultats afin d’en tirer quelques leçons pour l’avenir.
C’est que la reconquête des villes et du département perdus par la gauche lors
des derniers renouvellement est à l’ordre du jour. Dans notre département, deux
élus locaux sont candidats : Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil et
vice-président du conseil régional, et Jérôme Pasco, adjoint au maire de
Conches. MAJ a bénéficié du soutien de Benoit Hamon (notre photo) et Jérôme Pasco de celui de
François Loncle, député de l’Eure. L’aversion de ce dernier pour Marc-Antoine
Jamet est au moins aussi forte que celle qu’éprouvait Franck Martin à l’époque
où il comptait encore dans le paysage politique. François Loncle, ah François
Loncle…
A l’adresse des socialistes
de l’Eure le député de la 4e circonscription y est allé de son petit
couplet anti-Jamet, imaginant sans doute faire bouger des lignes. Il y a belle lurette que ces méthodes anciennes ne font plus dévier d’un
iota l’opinion des hommes et des femmes sur lesquels « plus rien n’imprime », comme
disait il y a encore peu de temps Jean-Louis Destans, l’ancien président du
conseil général. Quant à Jérôme Pasco, je n’ai rien contre. Ni pour d’ailleurs.
Il est en service commandé tel un bon petit soldat. Il essuiera la mitraille en
homme debout mais percé de part en part. Il aura eu le mérite de tenter sa
chance…et, qui sait, de compter demain.
Marc-Antoine Jamet a le
charisme nécessaire à la fonction qu’il occupe depuis trois ans avec une présence
certaine et une personnalité hors normes. Premier fédéral c’est savoir fédérer. C’est
donc placer l’intérêt de la gauche au-dessus des mesquineries et des querelles
subalternes. C’est rechercher, par delà les ambitions individuelles, l’intérêt
supérieur de ceux et celles qu’un parti ouvrier doit défendre. Il sait joindre
le geste à la parole. Il sera, en décembre prochain, la tête de liste régionale
dans l’Eure. Il mérite la confiance des socialistes. Du moins de ceux qui le
sont encore.
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