François Loncle dans sa permanence de Louviers. (photo JCH) |
A la suite de cette lettre, François Loncle lui a adressé une réponse d'où j'ai extrait les passages suivants : « Député depuis 1981, je suis au regret de constater la dégradation des conditions de travail des députés de notre assemblée, notamment au cours des cinq dernières années. A l'exception de la Poste et des restaurants, aucun service ne donne désormais satisfaction et chacun d'entre eux subit une détérioration ressentie par de nombreux collègues. Certains problèmes rencontrés frisent la caricature comme les pannes constantes d'ascenseurs, les fermetures des portes à des heures pendant lesquelles, incontestablement, les députés sont sensés travailler dans une maison qui devrait être accessible en permanence. L'autosatisfaction manifestée dans votre courrier ne se justifie en aucune manière. »
Compte tenu du nouveau rapport de forces établi au sein de l'Assemblée nationale, les questeurs socialistes seront les plus nombreux. Si l'on veut que les parlementaires remplissent leur mandat au mieux, il convient de leur offrir des conditions matérielles adaptées aux technologies modernes et aux moyens de communication les plus avancés. François Loncle, à ma connaissance, ne sera pas candidat au poste de questeur — qui procure nombre d'avantages — mais rien ne l'empêchera de faire valoir son expérience parlementaire dans d'autres domaines de la vie du Palais-Bourbon.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire