François Loncle (photo JCH) |
François Loncle était à Louviers, ce lundi. Pour lui, la mort d'Oussama Ben Laden ne changera rien de fondamental aux activités d'Aqmi au Sahel. Non pas parce que Ben Laden était en semi retraite mais parce qu'Al Qaïda est un ensemble de nébuleuses décentralisées aux activités diverses et aux implantations géographiques variées. Sans préjuger du rapport final qui sera édité à la fin de l'année, François Loncle se félicite de l'aide apportée, sur demande du gouvernement, par les représentations diplomatiques françaises et sur la prise de conscience des états africains. S'il déplore l'absence de concertation entre les différents pays concernés, il ne doute pas que cette prise de conscience ira dans le bon sens dans les mois qui viennent. On peut imaginer que l'Algérie, par exemple, sortira du double jeu dont certains l'accusent comme on accuse le Pakistan de ne pas être très clair à l'égard d'Al Qaïda et des Talibans.
La situation des otages est évidemment préoccupante. L'objectif des preneurs des-dits otages est simple : financer leurs activités, en armes, en information, en rétribution de services d'où le coût élevé payé par les pays dont les ressortissants servent de monnaie d'échanges. Il est bien évident que les otages kidnappés à Arlit (au Niger) ont une valeur marchande très élevée. Que doivent faire les états ? Payer, ne pas payer de rançons ? Qui peut répondre à cette question sans drame de conscience ?
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