Dépouillement à Pinterville. (photo JCH)
« C'était ma responsabilité d'élu. Ça m'a d'ailleurs coûté mon poste de conseiller général lors du renouvellement de mars 2008. » En faisant cette déclaration à « La lettre du cadre territorial » du 15 décembre 2009, Franck Martin fait preuve d'honnêteté. Enfin, il accepte de déclarer publiquement que sa conduite dans l'affaire du terrain des nomades de Pinterville a suscité une farouche opposition de la part des habitants de cette commune et qu'ainsi, par son obstination et son entêtement, il s'est privé des suffrages d'une importante commune du canton de Louviers-sud.
Il a fallu du temps (près de deux ans) pour que le maire de Louviers, président de la Communauté d'agglomération Seine-Eure fasse l'aveu de sa vision erronée d'un dossier rejeté par le commissaire enquêteur, le premier à avoir dénoncé l'état pollué du terrain et sa proximité regrettable près de l'autoroute A 154. Le dessin « humoristique » publié par « La lettre du cadre territorial » résume d'ailleurs très bien la situation : on y voit deux personnes portant des masques devisant près de caravanes stationnées sur le terrain. L'une dit à l'autre : « Mais enfin, ce terrain est totalement pollué », et l'autre répond : « c'est pour ça qu'on l'a réservé aux gens du voyage. Leurs habitations ne sont pas en contact direct avec le sol. »
Evidemment, Franck Martin revient sur les « arrières-pensées douteuses » du maire de Pinterville et des habitants qui ont manifesté contre l'implantation de l'aire des gens du voyage. Il ne s'interroge pas une seule seconde sur l'état du terrain qu'il a réservé aux « nomades » et sur les raisons qui l'ont conduit à choisir ce terrain. Alors, arrière-pensées douteuses pour arrière pensées douteuses…
2 commentaires:
Je ne publierai pas la batterie de commentaires commandés à ses scribouillards par le maire de Louviers. Compte tenu de leur violence verbale, j'ai visé juste. Ces commis doivent savoir que je ne les crains pas. Et que leurs menaces resteront vaines.
De quel type de menaces s'agit-il ? Est-ce grave ?
Sylvia Mackert
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