Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement nous prend pour des bœufs. Il vient d'inventer une solution de rechange pour l'élection du futur président de l'Etablissement public de la Défense : empêcher les neuf fonctionnaires de l'Etat de voter ! Formidable.
Demeurent avec le droit de vote les neuf autres membres du conseil d'administration: quatre UMP (acquis à Jean Sarkozy) quatre élus de Gauche (2 PS et 2 PC) et un représentant de la chambre de commerce et d'industrie. Suspense : pour qui votera ce dernier sachant qu'il s'agit d'un ancien élu de Neuilly membre de la majorité de Nicolas Sarkozy. Il a répondu ce matin en jugeant le fils à papa « brillant et plein d'idées ». Ben voyons.
D'ailleurs, pouvait-on imaginer M. Chatel prêt à prendre le risque de faire perdre le prince Jean ? Nenni. Tout cela c'est de la poudre aux yeux, des propositions pour gogos dont nous ne sommes pas. Nous continuerons à protester contre cette promotion ultra-rapide, ultra-réservée et qui nous annonce des lendemains dynastiques inquiétants. Je n'oublie pas non plus l'affaire du scooter qui avait opposé un quidam et le fils Sarkozy. Si celui-ci s'en était tiré sans encombre, judiciairement parlant, il n'en demeure pas moins que le numéro de sa plaque minéralogique avait été relevé et pas inventé. Mais il en faut plus pour condamner quelqu'un pour délit de fuite…
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