Le comité informel qui avait rendu public l'épandage sauvage de La Haye-Malherbe (photo DR) a tenu une conférence de presse, hier, pour annoncer la relance de l'Association pour l'amélioration du cadre de vie et la défense de l'environnement :
« L’épandage sauvage de la Haye-Malherbe par deux agents de la compagnie Véolia-Propreté n’a pas fini de faire des vagues. Nous savons, aujourd’hui, que les déchets liquides rejetés ce jour-là (en mai dernier) contenaient des hydrocarbures (donc des produits polluants) et que l’eau ainsi souillée n’aurait jamais dû se trouver dans des réseaux publics communaux ! Le président de la CASE a cherché à noyer le poisson en nous accusant de taper sur le lampiste. Nous savons aujourd’hui avec une quasi-certitude que cet épandage n’était pas le premier et qu’il n’aurait pas été le dernier sans notre intervention.
Seul notre groupe informel a fait de l’information publique autour de cet événement grave. Seul notre groupe rend publics les résultats des analyses communiqués aux responsables de la CASE. Il apparaît donc évident qu’une prise de conscience citoyenne est nécessaire pour modifier des comportements et réfléchir aux solutions les meilleures pour les usagers.
Ainsi que nous vous l’avions laissé entendre lors de notre dernière rencontre, un groupe de citoyens a décidé de travailler ensemble pour étudier de près les relations liant la société Véolia et la communauté d’agglomération. Cette grande entreprise internationale a récupéré les marchés de l’eau, de l’assainissement, de la collecte et de l’élimination des déchets, des transports publics sur le territoire communautaire. Cela représente d’importantes sommes d’argent public. Il est naturel et légitime de savoir combien coûtent réellement ces services et d’étudier les différentes solutions qui s’offrent aux élus. Notamment en comparant les dépenses engagées par l’affermage et celles engendrées par une régie directe communautaire.
Ainsi, nous avons décidé de réactiver « l’Association pour améliorer le cadre de vie et défendre l'environnement » en sommeil depuis plusieurs années et créée en 1993. Elle sera compétente sur un territoire élargi, au-delà des frontières de Louviers et de la CASE. Une assemblée générale se tiendra le jeudi 22 octobre à 18h dans la salle du conseil municipal. Nous espérons que nombreux seront ceux qui voudront rejoindre ce besoin de transparence et de contrôle.
Trois idées fortes guident notre démarche :
— associer le plus grand nombre possible de citoyens à notre réflexion, Lovériens et non Lovériens.
— défendre le service public : dans un premier temps, nous travaillerons sur le dossier "eau" mais nous aimerions aborder les transports scolaires, les ordures ménagères…
— proposer des solutions techniquement viables, économiquement efficaces, humainement responsables. Le retour en régie publique sera une de nos pistes d’étude car les EPCI et les communes revenues en régie y ont gagné financièrement. Des gains de l’ordre de 20 à 30 % peuvent être obtenus. Rappelons que le prix du mètre-cube d’eau à Louviers est de 3,4105 euros.
Enfin, et nous le déplorons, les Verts de Louviers, sont absents de la liste ci-dessous.
Membres actuels du comité : Parti socialiste, Parti communiste, NPA (nouveau parti anticapitaliste) Parti de Gauche…Sophie Ozanne, Michel Doucet, Christian Renoncourt, Claudine Duteuil, conseillers municipaux.
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