22 septembre 2009

La SPA dans le collimateur de la Cour des comptes

La gestion de la Société protectrice des animaux a fait hurler Philippe Séguin, président de la Cour des comptes. Avec 79 millions d'euros de trésorerie et 69 millions de placements financiers, la SPA a réussi l'exploit d'investir 5 millions d'euros seulement en 2009 dans ses centres d'accueil pourtant fort dépourvus.
La Cour des comptes a également constaté que 47 % de ses revenus servaient à « la collecte des fonds » sans insister outre-mesure sur le fait que des propriétés de la SPA (par dons ou par legs) étaient toujours revendues au même opérateur à des prix défiant toute concurrence.
Les ministères concernés ont aussitôt transmis le dossier au parquet. Une enquête préliminaire va être ouverte et on saura bientôt où l'argent est allé. Une ancienne présidente non réélue voulait mettre de l'ordre, c'est la raison pour laquelle elle a été écartée de toute responsabilité.
Philippe Séguin rappelle que déjà, à deux reprises, il avait alerté les autorités de tutelle pour s'étonner de la gestion « originale » des responsables de cette société déclarée d'utilité publique. Après qu'il avait mis en cause la gestion de l'ARCC (association de recherche contre le cancer) cette dernière avait changé d'animateurs et de responsables. La SPA a omis de s'exécuter. Elle va sûrement le payer cher et les animaux avec.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Puisqu'il faut tout réformer, je propose qu'on réforme la SPA. Et que de Société Protectrice des Animaux, elle devienne Société Protectrice des Actionnaires. Le problème actuel en serait alors immédiatement réglé et tout ira ensuite pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Reynald Harlaut