Pour un Paris sans caméras de surveillance ! Réunion publique à l’initiative du Collectif Démocratie et Libertés (CDL) Mercredi 29 avril, à 19 heures, Salle Jean Dame, 17 rue Léopold-Bellan, Paris 2e, (métro Sentier).
Le Collectif Démocratie et Libertés (CDL), qui réunit, depuis le 25 mars 2009, une vingtaine d’associations, collectifs, partis politiques et syndicats exigeant le retrait du plan « 1000 caméras pour Paris » organise sa première réunion publique, mercredi 29 avril 2009.
"Mame Alliot-Marie" veut « tripler en deux ans le nombre de caméras sur la voie publique » et, dans cette perspective, la préfecture de police de Paris prévoit d’implanter 1 226 caméras dans les rues de la capitale. La Ville de Paris acquiesce et compte participer au financement de ce déploiement au budget annoncé de 250 millions d’Euros. Alors qu’aucun débat démocratique n’a eu lieu, et que toutes les études réalisées à ce jour, en France comme à l’étranger, montre l’inefficacité de la vidéosurveillance. Depuis plusieurs mois, des associations, collectifs, partis politiques et syndicats se mobilisent et agissent dans les quartiers et les arrondissements pour briser le mur du silence et la logique du fait accompli.
La réunion du 29 avril permettra aux membres du CDL d’informer et de donner leur point de vue sur le projet de la préfecture et de définir ensemble les moyens à mettre en œuvre pour amplifier les actions engagées afin d’imposer le retrait du plan « 1 000 caméras pour Paris ».
À ce jour, le Collectif Démocratie et Libertés rassemble :
ACT-UP (Paris), Les Amis de Tolbiac / le Barbizon (13e), Attac (12e), le Collectif de Vigilance pour les droits des étrangers/ RESF (12e), le Comité Métallos (11e), la Commune Libre d’Aligre (association de quartier, 12e), La Coopérative (café culturel équitable, 18e), Femmes Solidaires, la Fondation Copernic, Initiatives Pour un Autre Monde, la Ligue des droits de l’Homme-Fédération de Paris, le Nouveau Parti Anticapitaliste (Paris), l’Ogresse-théâtre de marionnette (20e), le Parti Communiste Français (Paris), le Parti de Gauche (12e), Souriez vous êtes filmés, SUD-PTT (12e), l’Union Syndicale Solidaires (Paris), Urbanisme et Démocratie (association de quartier, 14e), Les Verts (Paris).
J'ai décidé de publier ce texte pour prouver s'il en était besoin que ma position et celle de mes amis du collectif antividéosurveillance de Louviers, n'a pas évolué d'un iota depuis notre action dans les différents quartiers de notre ville appelés à être équipés en caméras. Je ne crois pas que Bertrand Delanöe, sous prétexte qu'il est socialiste, ou même Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, lui aussi socialiste, aient étudié à fond le dossier vidéosurveillance. S'ils veulent rassurer la population, pourquoi pas ? De fait, les caméras ne servent qu'à cela : à lutter (vainement) contre le sentiment d'insécurité.
Adresse du site Internet du CDL :
www.paris-sans-videosurveillance.fr/
Contacts : Commune Libre d’Aligre : Jean-Pierre Anselme (06 74 29 31 19) Ligue des droits de l’Homme : Élisabeth de Visme (06 86 45 13 58) Souriez vous êtes filmés : Jean-Pierre Petit ( 06 07 72 22 75)
1 commentaire:
Tu sais que, sur cette question, je souscris totalement à cette vision et à l'équilibre de ton article.
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