2 février 2008

Les politiques font aussi leur marché

Le marché de Louviers a une solide réputation : celle d'un rassemblement hétéroclite de marchands des quatre saisons, de vêtements, de CD, de crémiers, poissonniers etc. et on y trouve même de vrais producteurs de la région qui vendent miel, endives et autres foies gras.
S'il est aussi celèbre, c'est pour une autre raison. Les candidats aux élections y mènent leur campagne électorale, seul ou en meute, et ce samedi 2 février n'a pas dérogé à la règle.
Se sont retrouvés, pêle-mêle, Olivier Aubert, tête de liste de « Ensemble à Louviers, le changement devient possible » (allusion à peine voilée à un certain slogan d'un certain Nicolas) qui distribuait un document avec des déclarations de ses soutiens et Françoise Miquel, accompagnée d'Yves Buffetaut, tête de liste de « Louviers, vivre mieux » qui annonce une liste où « toutes les sensibilités de la droite et du centre sont représentées. » Le problème, c'est qu'on ne connaît pas très bien la composition de ces listes.
Ce n'est pas grave, il ne s'agit que la seconde tentative d'une candidate venue de Paris qui sait jouer, comme le dit la chanson, de la clarinette, de la trompette, du trombone et du flutiau.
Gérard Prévost, pour la LCR, est un habitué du marché de Louviers. Il n'attend pas les campagnes électorales pour diffuser ses idées et celles de ceux qu'il soutient. Il était donc là, bien présent à l'angle de la Place de la Halle et de la rue du Chatel : « refusons de faire les frais de la folie du capitalisme financier. » Et lui aussi a annoncé une liste aux municipales.
Qu'y vit-on encore ? Christian Renoncourt, notre tête de liste de " Pour Louviers, gagnons ensemble » dont la présence s'affirme jour après jour, et votre serviteur qui, depuis l'âge de raison, fait son marché par tous les temps et toute l'année et sans barguigner. Mmes Martin (rien à voir avec le maire sortant)et Métrot, pour ne citer qu'elles, on les connait bien et on les apprécie pour la qualité de leurs produits.
J'y retournerai prochainement pour une raison simple. Le marché de Louviers est un lieu où l'on « cause » où les informations circulent, où le contact des chalands se transforme vite en dialogues féconds. Même après le 16 mars.

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