2 novembre 2012

La mort de Claude Miquel rend tristes de nombreux Lovériens

Claude Miquel. (photo JCH)
De nombreux Lovériens apprendront avec tristesse la mort de Claude Miquel. Ce personnage d'exception avait, en effet, plus d'une corde à son arc. Descendant des industriels du textile — sa famille a occupé une place importante dans l'économie locale — Claude avait fait le choix de la création. Peintre, il était plus qu'un amateur, ayant le trait sûr et l'émotion intacte. Ses expositions à l'Orangerie d'Acquigny demeurent de beaux moments de rencontre. Antiquaire, il était devenu au fil des ans, un spécialiste de la Haute époque. Et il n'hésitait pas, parfois à ses risques et périls (1) à faire visiter sa belle demeure de l'avenue Henri Dunant.
Lovérien dans l'âme, il avait présidé au destin de l'Office de tourisme pendant plusieurs années lui donnant ses lettres de noblesse en défendant avec abnégation les principaux monuments de notre ville, qu'il s'agisse de l'église Notre-Dame, du Cloître des Pénitents ou du musée municipal. Rien de ce qui avait trait à l'avenir des sites régionaux, des abbayes, des églises, des châteaux, des manoirs, ne lui était indifférent. Il a souvent servi de guide lors des visites commentées de la ville, une ville qu'il aimait sincèrement.
Membre actif de la Société d'études diverses de Louviers et sa région, il savait apporter son originalité, sa culture universelle et son goût pour les choses de l'esprit. Claude Miquel nous manquera également pour sa fantaisie, son sens du récit et sa manière humoristique (si personnelle) de nous raconter des histoires et la grande histoire. Je m'en voudrais d'oublier de rappeler la mémoire des membres de sa famille, illustres pour leur comportement exemplaire lors de l'occupation allemande de 1940 à 1945. Claude Miquel ne ratait d'ailleurs aucune des cérémonies patriotiques locales.
(1) Claude Miquel avait été cambriolé à plusieurs reprises.

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