25 octobre 2008

Le président de la CASE feint l'ignorance…

Plusieurs lecteurs nous ont indiqué ne rien comprendre à la note de Marc Antoine Jamet, concernant la halle d’athlétisme et publiée sur ce blog hier après-midi. Le problème est simple : Le président de la CASE a retiré une délibération de l’ordre du jour du conseil d’agglomération au prétexte qu’il ignorait que la Halle d’athlétisme servirait à d’autres usages tels des congrès, des rassemblements…
On comprend bien pourquoi le président feint l’ignorance : il a prévu la rénovation du Kolysée de Louviers (ex-Drugsports) pour en faire, devinez quoi ? Une salle de congrès bien sûr !
Mais dans une lettre datée du 28 septembre 2007, Marc-Antoine Jamet écrivait au-dit président de la CASE : « L’exploitation de la halle d’athlétisme, la gestion et son coût importants seront assumés par la commune…son utilisation, sa fréquentation, son utilité, dépasseront de loin les frontières de la commune voire celles de la Communauté d’agglomération Seine-Eure qui s’est engagée à réaliser les VRD.
Mais cette construction, part prépondérante de la présence rolivaloise dans le contrat de territoire, n’est pas le fruit d’une initiative nouvelle. Elle est la suite, si ce n’est l’achèvement, d’une démarche ancienne, envisagée depuis près de 10 ans…l’existence de ce bâtiment ne sera garantie que s’il accueille congrès, colloques, spectacles, les compétitions sportives ne dégageant aucune recette. La prise en compte de cette obligation doit être confirmée dans notre contrat et il semble nécessaire de vérifier que la liste des projets qui la composent, ne comprend pas de redondances ou de concurrences inutiles qui verrait la Halle aggraver son déficit d’exploitation et conduire à une compétition coûteuse et stérile pour les deux infrastructures…»
Le président de la CASE savait donc parfaitement que la Halle d’athlétisme serait transformable pour des raisons évidentes de rentabilité. La ville de Val-de-Reuil s’était engagée à en financer le fonctionnement à cette condition. Aujourd’hui, le président de la CASE tire la couverture au bénéfice du seul maire de Louviers trahissant l’intérêt général des 28 autres communes. « Méfiance est mère de sûreté » disait Lafontaine. Le maire de Val-de-Reuil l’apprend une fois encore à ses dépens.

Laurent Fabius présent à l'inauguration des nouveaux locaux de la Fédération de l'Eure du PS

Florence, Bruno, Yves et Laurent, dans les nouveaux locaux de la fédération. (photo JCH)
Le nouveau siège de la Fédération de l'Eure du Parti socialiste a été inauguré, ce samedi à Evreux, en présence d'un grand nombre de militants venus de toutes les sections du département. Laurent Fabius était aux côtés d'Yves Léonard, premier secrétaire fédéral, pour se féliciter du changement de locaux qui devrait également marquer une évolution dans la vie du Parti socialiste du département. L'ancien Premier ministre, venu en voisin et en ami, souhaite que le PS voie grossir ses rangs dans l'Eure et partout en France : « Plus de militants, jeunes ou moins jeunes, plus de vie dans les sections, plus de transparence…»Laurent Fabius n'a pas manqué d'évoquer la crise financière et de dénoncer ce système capitaliste qui « fait que le monde marche sur la tête. » Il n'a d'ailleurs pas attendu la crise financière pour mettre en cause ce libéralisme qui, depuis vingt ans, a vu la part des salaires diminuer de 10 % dans le PIB au bénéfice des actionnaires : « Certains voulaient des revenus à deux chiffres d'augmentation chaque année quand la croissance ne dépassait pas deux ou trois pour cent. » La conséquence de la crise financière ? Une crise économique et une crise sociale. Il met en garde le gouvernement contre la colère qui sourd des usines et des bureaux : « Ne soyons pas naïfs, ne croyons pas que le déroulement de cette crise sera linéaire. Il va y avoir beaucoup de remises en question. Il appartient au Parti socialiste de se sentir prêt. »
Quelques minutes avant, Yves Léonard s'était félicité de l'installation de la Fédération et de ses deux permanents, Florence et Bruno, dans des locaux spacieux, à la hauteur des ambitions d'une équipe fédérale qui ne demande qu'à développer le PS et ses idées en ayant pignon sur rue. Au 65 de la rue Joséphine, les militants, les sympathisants, tous ceux qui s'intéressent à la politique et à la gauche seront toujours les bienvenus. La présence de Michel Champredon, maire d'Evreux, qui réintégrera bientôt les rangs du PS, symbolisait l'appel au rassemblement et à l'unité plus que jamais nécessaires : « Ce rassemblement, a souligné Laurent Fabius, doit dépasser largement les différences de sensibilité. »
De nombreux conseillers généraux étaient présents pour lever le verre de l'amitié. François Loncle, seul député de gauche de l'Eure, tout droit venu de Pont-de-l'Arche où il a participé au congrès de la FNACA, a rejoint le siège de la fédération et découvert les bureaux et les salles appelées à devenir des lieux de travail, de réunion et de formation. Et en route vers les 2000 adhérents !

Val-de-Reuil : la SNCF devance la convention de rénovation en investissant 400 000 euros pour moderniser la gare

Guillaume Pépy, président de la SNCF, signe la convention de pré-étude mais engage tout de même sans attendre 400 000 euros pour les travaux de sécurité urgents. (photo JCH)
« A partir du 14 décembre 2008, 15% de rames en plus sillonneront la ligne Paris/Rouen et 42 trains supplémentaires s'arrêteront chaque semaine à Val-de Reuil.
Plus ponctuels, mieux cadencés, plus confortables, favorisant l'intermodalité, les nouveaux trains, en particulier les 16 rames TER à 2 niveaux financées par la Région, feront halte dans une gare que les partenaires réunis, le 21 octobre 2008, en Mairie de Val-de-Reuil (SNCF, RFF, Conseil Régional de Haute-Normandie, Conseil Général de l’Eure, Communauté d’Agglomération Seine-Eure, Communauté de Communes Seine Bord, Ville de Val-de-Reuil) ont décidé de rénover en signant un document commun confirmant leur intention de lancer sans tarder les études techniques et financières qui permettront, en six mois, de définir le calendrier, le budget et la nature des travaux nécessaires à sa réhabilitation.

Mais pour sa première visite dans la 230ème gare du réseau SNCF, ainsi qu’il l’a souligné, son Président n’est pas venu les mains vides. 400.000 Euros seront investis par l’entreprise publique, sans même attendre les résultats de l’étude préalable, pour améliorer la signalétique et le confort des voyageurs. Un dispositif d’annonces sonores sera installé. Un système d’affichage, comparable à celui dont la gare Saint-Lazare vient d’être équipée, sera mis en place. Des caméras de vidéo surveillance, indispensables à la sûreté et à l’exploitation de la Gare (1), seront implantées. Ces crédits seront abondés par le système de bonus/malus mis en place par la Région, garant de l’exactitude des horaires, qui seront également affectés à la rénovation des gares de Vernon et de Val-de-Reuil.

Une gare plus sûre, plus moderne et mieux adaptée, c’est la promesse qu’avait faite le Président de la SNCF en acceptant, dès sa nomination, l’invitation du maire de Val-de-Reuil. C’est une promesse tenue et qui, en injectant d’ores et déjà près de 10% des fonds nécessaires à la modernisation de cet équipement, doit inciter les autres partenaires à concrétiser rapidement leurs engagements. »

Ce communiqué de la direction de la communication de la SNCF est rassurant. Il permet de mieux comprendre la démarche de Guillaume Pépy, son, président, qui aurait dû rendre publique cette information lors de sa visite car cet engagement de 400 000 euros n'est pas une paille.
(1) Je demeure hostile, par principe, à l'installation de caméras dans les lieux publics. Les nouvelles technologies ne parviendront jamais à remplacer avantageusement le dialogue et le contact humains. Je sais aussi que la SNCF est chez elle avec tous les droits que ce titre de propriété lui confère.

24 octobre 2008

Les multiples usages de la halle d’athlétisme : une situation connue depuis longtemps

Mise au point
« Nous avons, hier, en conseil d’agglomération, sur proposition du Président, retiré une délibération concernant la halle d’athlétisme (1) au prétexte que sa multifonction (colloques, congrès, concert) n’était pas connue, notamment de la CASE.
Parce qu’il était déjà très tard, comme souvent lorsque nous abordons des points importants, parce que ce dossier était départemental et qu’il me paraissait peu honnête de laisser croire que la ville était capable d’un investissement de 13 millions d’euros, en lieu et place du Conseil général qu’il faut, avec l’Etat et la Région, remercier de leur implication, parce que la halle drainera évidemment un public régional, voire national et que nous devons préserver son image, parce que je voulais savoir jusqu’à quel point la version qui était donnée s’éloignerait de la réalité et de la vérité, je n’ai pas voulu faire état d'une lettre de 2006 que je tiens à la disposition de tous ceux qui le désirent.

Cette lettre rétablit l’exactitude des faits, indique que le sujet était connu depuis au moins 18 mois (il avait été plusieurs fois abordé depuis huit ans, le compte-rendu, parmi d’autres, d’une réunion le 12 décembre 2006 entre les financeurs et les techniciens en témoigne). Cela m’amène à souhaiter que nous ayons des débats plus sérieux et plus sereins à l’avenir. Nous représentons 60 000 habitants qui ont besoin de clarté.
Marc-Antoine Jamet

(1) En cours de construction à Val-de-Reuil

Les idées ne marchent pas toutes seules

De nombreuses personnes avec lesquelles je discute (membres du PS ou non) n'apprécient pas les querelles de personnes qui domineraient la vie interne du Parti socialiste. C'est à la fois vrai et faux. C'est vrai puisqu'il y a objectivement des hommes et des femmes qui postulent à des postes de direction mais c'est concrètement faux dans la mesure où ces hommes et ces femmes ne sont pas désincarné(e)s. Ils soutiennent des lignes politiques comprenant des différences voire des divergences sur des problèmes de fond. Il est parfaitement normal qu'avant un congrès national appelé à définir les orientations politiques et la stratégie du PS se confrontent des orientations soumises, in fine, au vote des militants. Ce sont eux qui vont, par l'expression du suffrage, déterminer les dosages majoritaires et minoritaires au sein du parti.
Prenons un exemple : le problème des alliances. Ségolène Royal n'exclut pas de se tourner vers le MODEM. N'avait-elle pas proposé à François Bayrou le poste de Premier ministre entre les deux tours de l'élection présidentielle ? C'est une option. Ce n'est pas la mienne.
Benoit Hamon et Martine Aubry n'ont pas d'ennemi à gauche. Comme moi. Autrement dit, s'ils devenaient majoritaires, ils proposeraient un accord politique de gouvernement au PC, aux Verts, au MRC, au PRG et au futur « Nouveau parti anticapitaliste » d'Olivier Besancenot. A lui et ses amis de se déterminer devant l'opinion (avant les élections) pour préciser quels seraient les points d'accord et de désaccord avec cette stratégie et un programme discuté collectivement.
Les militants du PS, d'abord et les Français ensuite, pourraient se déterminer avec un maximum de clarté sur ces orientations. Là, il ne s'agit plus de motion, il s'agit de l'avenir des Français. C'est cela qu'il faut retenir : les idées ne marchent pas toutes seules. Elles sont portées par des hommes et des femmes qui ont un devoir : convaincre.

Dotation de solidarité urbaine : Michèle Alliot-Marie recule de trois pas

Malgré les sourires de circonstances entre actuel et ancien ministre de la Ville, la dure réalité politique a conduit François Loncle à poser à Fadela Amara (lors de sa visite à Val-de-Reuil) la question qui fâche sur la Dotation de solidarité urbaine. (photo JCH)
François Loncle, notre député, avait interpellé Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, lors de sa visite à Val-de-Reuil. Informé de la volonté gouvernementale de priver 300 villes de plus de 10 000 habitants de la DSU (Dotation de solidarité urbaine) pour, disait-on, mettre le paquet sur les villes plus fragiles, François Loncle avait placé Mme Amara devant une contradiction : comment les élus locaux des villes en difficulté peuvent-ils conduire une politique efficace si l'Etat supprime des moyens financiers importants dans un contexte de crise économique ? Gênée, Mme Amara s'en tira par une réponse dilatoire.
Mais la grogne a gagné les élus locaux visés, de droite et de gauche, et le mécontentement s'est organisé au point de créer un pôle de contestation organisé. Michèle-Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a décidé de geler la participation 2009 et donc de verser la DSU à toutes les communes qui en ont bénéficié en 2008. La réforme sera finalisée l'en prochain, en espérant une période plus favorable sans doute.

La dotation de solidarité urbaine est un gros morceau (colonne recettes) pour la ville de Louviers (1). On sait que la municipalité éprouve de grosses difficultés pour présenter un budget équilibré. Les ordres donnés aux services sont simples : tout faire avec rien. Le tour de vis existe dans toutes les directions municipales. Et je ne suis même pas certain qu'il n'y aura pas d'augmentation des impôts. Dans la situation économique actuelle des ménages, cette augmentation ferait très mal. D'autant plus que des promesses ont été faites qui doivent être tenues. Sinon, à quoi bon ?

(1) A Louviers la DSU est de 685 764 euros...soit l'équivalent de 9 % du montant des impôts locaux. (chiffres communiqués par Michel Doucet, conseiller municipal, ancien adjoint aux finances.)

Réunion de la section de Gisors sur les motions

Martine Aubry à Pont-Audemer avec Yves Léonard (derrière elle) premier secrétaire fédéral et mandataire départemental de la motion D (Aubry). (photo JCH)
J'ai vécu, jeudi soir, une expérience passionnante. J'avais la lourde, mais agréable charge, de défendre la motion conduite par Martine Aubry devant les militants de la section de Gisors. Soyons francs. Il n'y avait pas la foule. Des militants de Gisors, comme de nombreux autres socialistes, semblent démobilisés et indifférents mais ceux qui sont présents ont des messages légitimes à faire passer.
Ils veulent être écoutés et surtout, souhaitent que leur parole ne soit pas perdue dans l'océan des bonnes intentions et que leur vote, quel qu'il soit, soit pris en compte. Laurent Longet pour la motion Delanoë a défendu avec passion celui qui a eu la fâcheuse idée de défendre le mot « libéral ». Même connoté politiquement et pas économiquement, le libéralisme est difficile à vendre par les temps qui courent. Heureusement Laurent a émis le souhait que la famille socialiste sache se retrouver et avancer ensemble contre la politique de Sarkozy et contre les mauvais coups portés à ceux que nous avons vocation à défendre et à représenter.

Gérard Contremoulins, très didactique, très « pro » a mis en avant les aspects originaux de la motion Hamon et disséqué les phases d'un congrès socialiste. En militant expérimenté, Gérard s'est exprimé en politique privilégiant le combat d'idées et non celui des personnes et a rejeté la notion de chef, de leader. Pour lui, le parti a besoin de militants convaincus, heureux de défendre des notions aussi fondamentale que la laïcité, le partage des richesses, la défense des services publics.

Je ne suis membre ni du bureau fédéral, ni du conseil fédéral. En militant de base, j'ai expliqué, en quelques mots, pourquoi la motion de Martine Aubry m'avait convaincu. Son bilan, comme ministre des affaires sociales de Lionel Jospin (CMU, APA, 35 heures etc.) comme maire de Lille devenue ville européenne, capitale culturelle innovante. Sa capacité de rassemblement (avec Fabius, Montebourg, Cambadélis…) qui se poursuivra jusqu'à Reims, son positionnement à gauche sans exclusive dans les alliances (sauf évidemment avec le centre et la droite). Qui sait, compte tenu du contexte mondial de crise financière et économique et du retour en force de l'Etat, des électeurs centristes seront peut-être enclins à rejoindre les rangs d'une gauche décomplexée prête à en découdre avec le Sarkozy « girouette opportuniste. » Et puis Martine Aubry n'est pas femme à s'en laisser compter. Première secrétaire du PS, elle saura tenir une ligne, s'entourer d'une équipe, faire parler le PS d'une même voix. Avec elle, les socialistes seront écoutés.

Le calendrier : samedi 25 octobre à 11 heures, inauguration des nouveaux locaux de la fédération à Evreux, 65 rue Joséphine.
Lundi 27 octobre à 20 h 30 : section de Louviers, assemblée générale des motions.
Jeudi 6 novembre : vote en section sur les motions.
Vendredi 7 novembre : congrès fédéral sur les votes des motions
14,15,16 novembre : congrès de Reims.
jeudi 20 novembre : vote pour le premier secrétaire national, le premier secrétaire fédéral et le secrétaire de section.
Vendredi 21 novembre : second tour éventuel.

23 octobre 2008

Retenez cette date : le mercredi 29 octobre à 20 h 15 au Moulin à Louviers

Pour illustrer notre texte présentant la conférence de Dominique Guibert, le 29 octobre à 20 h 15 au Moulin (à Louviers) sur « Politique sécuritaire et contrôle social » et Vidéosurveillance, Gilles Bethon, le responsable local de la Ligue des droits de l'homme, lui a demandé une photo. Voici ce qu'il lui a répondu :
« Une photo ? Ca, c'est vraiment une demande peu courante ! Enfin, je m'exécute ! C'est une photo prise lors de l'inauguration citoyenne organisée par les associations du 12ème arrondissement de Paris et la LDH de la CNHI, Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Je réprésentai l'organisation et j'y ai fait un petit discours. »
Nous sommes heureux de publier cette photo qui montre l'engagement de Dominique Guibert au quotidien.
Amitiés
Dominique Guibert

Des questions se posent après la visite de Guillaume Pépy, président de la SNCF

Les élus souhaitent que la SNCF tienne ses promesses et s'engage sérieusement dans les délais impartis (photo JCH)
Après la visite de Guillaume Pépy, président de la SNCF, de nombreuses questions restent en suspens. La lecture de la lettre d'intention signé par les multiples partenaires et qui n'est, finalement, que l'engagement de se lancer dans une pré-étude sur les travaux nécessaires à la gare de Val-de-Reuil, démontre que rien de concret n'a été décidé. Alors pourquoi cette visite présidentielle ? S'agit-il de faire patienter, de rassurer ? Ou tout simplement de tester les collectivités locales lesquelles devront mettre la main au portefeuille.
Je note qu'à aucun moment, le projet d'installation d'un escalier mécanique n'a été publiquement avancé. On a, certes, assuré que les handicapés et les personnes à mobilité réduite verraient leur vie d'usager améliorée mais la solution technique demeure encore un mystère. Agrandir le parking ne pose pas de problème, même foncier semble-t-il. Peut-on envisager qu'un bar-dépôt de presse reprenne vie dans une gare appelée à devenir un lieu d'échanges important ? Le cadencement (un train toutes les heures en moyenne et dans les deux sens sauf la nuit évidemment) a bien été à l'ordre du jour, de même que la modernisation des trains. M. Pépy est arrivé en gare de Val-de-Reuil à bord d'un vieux train à étage qui lui a permis de mieux connaître les espérances des clients quotidiens. Alain Le Vern et la Région sont prêts à de lourds investissements mais qui sait ce que va devenir la Région en tant qu'entité politico-administrative et ce que vont être ses futures compétences si changement institutionnel il y a.
De fait, la visite de M. Pépy suscite plus d'interrogations qu'elle n'apporte de solutions. Je pensais qu'une visite à Val-de-Reuil du président de la SNCF se traduirait forcément par l'annonce de quelques mesures « actées » comme on dit dans le jargon technocratique. Même pas. Il a même fallu ajouter la signature du président de Seine-Bord, M. Delamare, pas prévu sur le texte originel.
Quant aux maires de Saint-Pierre-du-Vauvray et de Pont-de-l'Arche, Alain Loeb et Richard Jacquet, ils ont eu le privilège de discuter quelques minutes avec M. Pépy. Les deux élus ont compris que des arrêts aux gares de Saint-Pierre et d'Alizay nécessiteraient du personnel, un personnel que la SNCF ne paraît plus disposée à mettre à disposition. C'est ce qu'on appelle la rationalisation des moyens et les économies d'échelle.
Un fait demeure : les élus, les usagers, le personnel de la gare de Val-de-Reuil souhaitent que les travaux à conduire ne soient pas qu'un simple ravaudage mais une vraie rénovation.

22 octobre 2008

Les principaux projets que le Département soutiendra

Le Département a engagé sa signature au contrat d'agglomération, hier soir, sur un certain nombre de projets précis. J'en publie la liste : construction de la piscine intercommunale, réouverture de la ligne ferroviaire Rouen/Evreux, restructuration de l'école de musique de Louviers, création de la salle de congrès Kolysée, construction d'un immeuble tertiaire intelligent (partie accueil d'entreprises), politique Energie-Habitat.
Il est à noter que ces six projets représentent quasiment la moitié du coût total du projet de territoire. La participation de la Région sera de 18%, celle du Département de 15% (soit près de 11 M€).
Je note, par ailleurs, que le président de l'agglomération qui, par un vote interne, avait retiré la réouverture de la ligne SNCF Rouen-Evreux de la liste des projets, a dû s'exécuter et l'inscrire pour obtenir la signature d'Alain Le Vern, le président de la Région. On devrait d'ailleurs bientôt connaître les résultats de l'étude préliminaire lancée par Réseau ferré de France et la SNCF. J'en publierai les principaux points dès que j'en aurai connaissance.
Alain Le Vern, président de la Région, signe le contrat d'agglomération. (photo JCH)