Marcel Siem avec le directeur d'ASO
Pour avoir un beau
vainqueur, au golf comme dans tous les sports, il faut avoir un bon second. Si
Marcel Siem a gagné, cet après midi de dimanche le Vaudreuil golf Challenge, il
ne faut en rien diminuer le mérite de Hugo Léon, un golfeur chilien très talentueux.
Sur la planète golf, Marcel Siem n’est pas une comète. Vainqueur à quatre
reprises sur le tour européen, le joueur allemand n’a pu se maintenir à ce
niveau et s’est retrouvé au purgatoire, là où les vedettes d’hier croisent les
grands joueurs de demain. En terminant premier au Vaudreuil, Marcel Siem gagne
sur deux tableaux. Il va sans doute parvenir à retrouver le tour européen l’an
prochain et se trouve qualifié directement pour le British Open de la semaine à
venir sur le parcours du Royal Saint-Georges, non loin de Londres.
Car le Challenge tour n’est pas une sinécure. Y gagner oblige à réunir des qualités aussi différentes qu’un mental d’acier et une condition physique affutée pour tenir quatre tours sur un parcours parfois piégeur. Les touffes de rough judicieusement placées ont retenu plus d’une balle. Quant à L’équipe du golf du Vaudreuil elle s’est montrée, une fois encore, à la hauteur des ambitions de son animateur en chef, Jean-Claude Forestier toujours à la pointe exigeante des conditions d’accueil et de parcours. Guillaume Biaugeaud, le directeur du golf, est parvenu à une osmose totale avec ASO et les responsables du tour européen. Les conditions sanitaires étant ce qu’elles sont, tout a été fait pour éviter la naissance d’un cluster aussi redouté que le variant delta lui-même.
La classe ? Marcel Siem n’en manque pas. Il a gagné d’un coup après un bogey malheureux au 17 avec un birdie d’enfer au 18. De la classe, j’ai su très vite qu’il en avait tant ce joueur est simple, accessible, d’une empathie telle que les trois finalistes ont entamé leur parcours dominical par une accolade qu’aucun geste barrière ne pouvait empêcher. Marcel, accompagnée de sa petite fille (et de son doudou) sut avoir un mot pour les bénévoles et les commissaires sans lesquels une compétition de ce niveau ne pourrait avoir lieu. Et les Français ? On attendait Julien Brun ou Jeong Weon Ko, mais c’est David Ravetto qui s’est montré le meilleur national avec une 7e place accrochée.
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