20 août 2015

Peu de chance de médailles pour les athlètes français à Pékin et un…viagra féminin


L’équipe de France d’athlétisme est décimée. De nombreux médaillés potentiels lors des championnats du monde de Pékin sont claqués ou souffrent de pathologies diverses. Le président de la fédération française voit dans ces blessures des impondérables liés au travail intensif des sportifs et à cette zone d’ombre séparant la performance de l’accident musculaire.
Les athlètes de haut niveau seraient donc comparables à ces formules 1 de la course automobile : performantes mais fragiles. Si l’on comprend bien la logique du président Amsalem (1) qui anticipe ainsi des résultats forcément pas très brillants pour l’équipe de France privée de ses meilleurs éléments, on ne doit pas pour autant écarter un autre aspect du problème des athlètes dont certains demeurent dans le collimateur des contrôleurs anti-dopage. De même qu’on s’est récemment interrogé sur le malaise soudain d’un nageur chinois (avant la finale) épinglé dans le passé par la patrouille, on doit également — même si c’est désagréable — se poser la question de savoir si, parmi ces athlètes, certains ne craignent pas d’être tôt ou tard identifiés comme tricheurs.
Pour preuve, cette étude publiée récemment, indiquant qu’un tiers des athlètes médaillés lors des championnats du monde ou des jeux olympiques faisait l’objet de suspicions évidentes de dopage. Je ne dis pas que les Français absents de Pékin sont dopés, je dis que cette coïncidence d’absences nombreuses, alors que les championnats du monde se préparent des mois à l’avance, est troublante.

Au moment même où on apprend que sept millions de femmes vivant dans les pays en voie de développement ont subi un avortement aux conséquences désastreuses pour leur santé en 2014 faute de soins appropriés et de techniques chirurgicales ou médicales sécurisées, la Food and Drug Administration américaine autorise la vente sur le marché du médicament d’une pilule rose destinée à susciter le désir puis le plaisir sexuel féminin.
Il s’agirait d’une sorte de viagra (lui est destiné aux hommes) permettant une certaine égalité en faveur des personnes (hommes et femmes) regrettant de ne pas remplir leur « rôle » sexuel tel que souhaité…ou souhaitable par chaque individu ? Comme tout médicament, la pilule rose aurait cependant des effets secondaires non négligeables et sa prescription nécessitera un suivi médical.
S’agissant des avortements à risques, le plus souvent clandestins car interdits par certains états, leur nombre toujours plus important et leurs conséquences fâcheuses sur la santé des femmes devraient favoriser une prise de conscience générale à l’opposé des théories dogmatiques et religieuses des anti-avortement.

(1) Président qui en a assez des procès d’intention faits aux sportifs de l’athlétisme.

Aucun commentaire: