L’équipe de France d’athlétisme
est décimée. De nombreux médaillés potentiels lors des championnats du monde de
Pékin sont claqués ou souffrent de pathologies diverses. Le président de la fédération
française voit dans ces blessures des impondérables liés au travail intensif
des sportifs et à cette zone d’ombre séparant la performance de l’accident
musculaire.
Les athlètes de haut niveau
seraient donc comparables à ces formules 1 de la course automobile :
performantes mais fragiles. Si l’on comprend bien la logique du président
Amsalem (1) qui anticipe ainsi des résultats forcément pas très brillants pour
l’équipe de France privée de ses meilleurs éléments, on ne doit pas pour autant
écarter un autre aspect du problème des athlètes dont certains demeurent dans
le collimateur des contrôleurs anti-dopage. De même qu’on s’est récemment
interrogé sur le malaise soudain d’un nageur chinois (avant la finale) épinglé
dans le passé par la patrouille, on doit également — même si c’est désagréable —
se poser la question de savoir si, parmi ces athlètes, certains ne craignent
pas d’être tôt ou tard identifiés comme tricheurs.
Pour preuve, cette étude
publiée récemment, indiquant qu’un tiers des athlètes médaillés lors des
championnats du monde ou des jeux olympiques faisait l’objet de suspicions évidentes
de dopage. Je ne dis pas que les Français absents de Pékin sont dopés, je dis
que cette coïncidence d’absences nombreuses, alors que les championnats du
monde se préparent des mois à l’avance, est troublante.
Au moment même où on apprend
que sept millions de femmes vivant dans les pays en voie de développement ont
subi un avortement aux conséquences désastreuses pour leur santé en 2014 faute
de soins appropriés et de techniques chirurgicales ou médicales sécurisées, la
Food and Drug Administration américaine autorise la vente sur le marché du médicament
d’une pilule rose destinée à susciter le désir puis le plaisir sexuel féminin.
Il s’agirait d’une sorte de
viagra (lui est destiné aux hommes) permettant une certaine égalité en faveur
des personnes (hommes et femmes) regrettant de ne pas remplir leur « rôle »
sexuel tel que souhaité…ou souhaitable par chaque individu ? Comme tout médicament,
la pilule rose aurait cependant des effets secondaires non négligeables et sa
prescription nécessitera un suivi médical.
S’agissant des avortements à
risques, le plus souvent clandestins car interdits par certains états, leur
nombre toujours plus important et leurs conséquences fâcheuses sur la santé des femmes devraient favoriser
une prise de conscience générale à l’opposé des théories dogmatiques et
religieuses des anti-avortement.
(1) Président qui en a assez
des procès d’intention faits aux sportifs de l’athlétisme.
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