Henri Fromentin, ancien maire de Louviers, avait agi pour que Louviers soit doté d'un plateau technique. C'était hier. (photo JCH) |
Au cours de la conférence des territoires réunie mardi à Rouen, les responsables du projet ont rappelé les indicateurs de précarité de la CASE avec des surmortalités générales prématurées de 23 %. L'état de santé de la population indique en effet une surmortalité de tous âges de 20 % supérieure à celle de la France hexagonale dont 25 % pour les hommes et 15 % pour les femmes. Cette surmortalité est due aux cancers et aux pathologies liées à une consommation excessive d'alcool, aux accidents de la route et aux suicides.
Les points forts sont dus à des partenaires qui développent de nombreuses actions sur le thème de la santé, une forte implication des professionnels de santé libéraux. Des groupes de travail ont été mis en place sur : les addictions, la santé mentale, la santé des jeunes et l'offre de soins. Les quatre priorités retenues sont : améliorer la coordination des acteurs et la cohérence des interventions sur le territoire, favoriser l'accès aux soins et à la prévention pour les personnes les plus vulnérables, renforcer les actions de promotion et d'éducation pour la santé en direction des jeunes, renforcer l'offre de soins et la qualité de la prise en charge.
Je n'entre pas dans les détails de ces quatre actions prioritaires (voir site de la ARS de Haute-Normandie). Elles confirment la volonté des élus de la CASE d'agir pour améliorer l'offre de soins et de contribuer au financement de certaines actions. On sait que le président de la CASE est très attentif à la réalisation de maisons médicales dans les zones rurales de manière à éviter la désertification et la disparition de cabinets médicaux ou paramédicaux. Sur ce point, on ne saurait lui donner tort.
Il a été rappelé, en préambule de la conférence des territoires, que les contrats locaux de santé sont une déclinaison territoriale de la politique régionale de santé permettant une meilleure articulation avec l'action des collectivités territoriales mais aussi avec celle de l'Etat, ils doivent permettre une réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.
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