Bien que cette visite ait été tue par le FN, nombreux sont ceux qui savaient que Jean-Marie Le Pen venait sous chapiteau, à Andé, hier, pour soutenir les cinq candidats frontistes dans l'Eure. Comme souvent en pareil cas, un comité d'accueil comprenant des élus et des militants de gauche (une petite centaine) a accueilli l'amateur de bons mots et de surtout de thèses xénophobes à quelques encablures du cirque-ranch plus habitué à abriter les chevaux et les clowns. Il est vrai que, parfois, Il ne manque que le nez rouge à Jean-Marie Le Pen pour proférer ses blagues salaces et ses calembours hasardeux.
Toujours est-il que le service d'ordre du FN, gros bras et petits cerveaux, préfère utiliser la force plutôt que la persuasion, ce qu'on ressenti dans leur chair les quelques militants victimes d'insultes et d'horions. Christian Renoncourt, conseiller municipal de Louviers, a d'ailleurs décidé de porter plainte pour coups et blessures victime comme Richard Jacquet, maire de Pont-de-l'Arche, de la horde frontiste.
Les beaux discours de Marine Le Pen n'y changeront rien. Le Front national demeure un parti au sein duquel la violence est consubstantielle : « Je cause pas je cogne » comme dirait Audiard. Ayant moi-même été agressé, hier matin, dans l'impasse Decrétot par un soutien des Le Pen, je sais qu'il faut y regarder à deux fois avant de mettre les tracts dans les boites à lettres. Nerfs de bœuf et chien méchant ne sont jamais bien loin. Enfin, pour illustrer les propos de ces démocrates à la sauce facho, je vous livre la version non expurgée du sentiment qu'inspire mon ami François Loncle à ce guignol : « Il est pas encore crevé ce vieux salaud ! » le vieux salaud n'est heureusement pas celui qu'on croit !
Voici le communiqué de Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l'Eure |
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