Pétrole et gaz. Bush et Poutine. Business is business. Qui voudrait mourir pour Tbilissi ? La capitale d'un ex-satellite de l'URSS, du nom de Géorgie. Qui oserait, comme Sarkozy l'a fait, se précipiter à Moscou pour demander un cessez-le-feu dicté par les Russes ? Kouchner compte pour des prunes; il a dû avaler le noyau car au fond de lui-même, il sait bien que les Ossètes du sud et les Askhazes ne sont qu'un prétexte pour faire payer aux Géorgiens leur gazoduc autonome vers l'Europe et leur désir d'avoir un débouché maritime meilleur.
On apprend ce jour que les USA et la Pologne ont scellé un accord permettant aux Américains d'installer en Pologne des bases anti-missiles. Contre l'Iran parait-il. Contre les Russes, assure le président Medvedev qu'il ne faut pas prendre pour une lanterne. La guerre froide est-elle de retour ? N'a-t-elle jamais cessé ? Les espions sont-ils toujours au travail ? Les promenades de Bush et de Poutine en golfette n'avaient-elles d'autre but que d'amuser l'opinion et de régaler les gogos.
Poutine a le sang froid. Les Tchetchènes ont payé sévèrement. Les Géorgiens ne sont pas près de voir partir des chars qui nous rappellent Prague et 1968. A l'époque, il fallait sauver le bloc soviétique, aujourd'hui, il faut sauver du « génocide » des russophones minoritaires. Le pays des tsars, même avec ses oligarques, demeure violent, autoritaire, conquérant. Poutine rime avec Lénine.
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