28 juin 2017

Mme Le pen veut changer le nom de son parti mais les vieilles idées demeurent


Mme Marine Le Pen a trouvé la recette miracle pour tenter de dédiaboliser son parti. Un parti fondé par son père, lequel, président d’honneur du Front national, se voit d'ailleurs interdire l'accès à toutes les réunions des bureau, comité, secrétariat, malgré une décision de justice contraignant les dirigeants actuels du FN à accepter grand-père Le Pen. La recette miracle tient en un mot : le changement. Le changement de nom notamment, car Marine Le Pen a la certitude que c’est ce nom-là qui l’a privée d’une victoire lors de la présidentielle récente. C'est plus compliqué que cela.

Il faut croire que ces changements sont à la mode puisque les députés socialistes appartiennent à un groupe sans le nom…socialiste, trop difficile à porter par les temps qui courent. Alors va pour groupe « nouvelle gauche » qui n’a rien de nouveau puisque ses membres sont tous, à quelques unités près, d’anciens députés blanchis sous le harnais.

Revenons à Marine Le Pen. Elle veut changer le nom de son parti et consulter les adhérents. Quand on sait comment fonctionne ce parti caporalisé on se demande bien ce que les adhérents viennent faire là-dedans. Mais qu’en sera-t-il des idées et des fondamentaux de ce vieux parti réactionnaire, raciste et xénophobe ? Va-t-il abandonner la préférence nationale ? Va-t-il continuer à exiger le retour au franc ? Va-t-il continuer de piller le socle social de la gauche alors même que le FN a été libéral-capitaliste pendant des décennies ? Va-t-il poursuivre sa campagne anti-réfugiés, fonds de commerce de la droite extrême ? Il s’est même trouvé un Mariani (suppôt de Poutine et d’Assad) pour appeler de ses vœux une union droite-FN ! 

En fait, Marine Le Pen refuse de reconnaître qu’elle est la cause de l’échec de ses candidats. Sans elle, ils ne sont rien. Certes, les facéties d’un Florian Philippot et celles de sa nièce n’ont rien arrangé mais la nouvelle députée…au Palais Bourbon porte comme un lourd fardeau sa piètre prestation d’entre les deux tours, la preuve de son incompétence. Loin des tribunes acquises et des salles sur commande, Marine Le Pen ne fait pas le poids. Bien des électeurs(trices) du FN, s’ils ont rejoint les rangs des abstentionnistes du second tour des législatives n’ont tout simplement pas souhaité renforcer les rangs d’un parti en perdition.

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