19 mai 2010

Coup de canif dans le bouclier fiscal

Le plus comique et le moins sérieux des porte-parole de l'UMP est sans conteste, Frédéric Lefebvre. Yann Barthès, sur Canal Plus et dans son petit journal, ne rate aucune occasion pour montrer les travers, la mauvaise foi, le grotesque du personnage. Cette caricature du fanatique sarkozyste s'emmêle les crayons jusqu'à la mine et manie la langue de bois aussi aisément que les contre-vérités.

le dernier exemple en date : le bouclier fiscal. Ce bouclier, décrié à gauche et à droite (de plus en plus) est un instrument d'injustice fiscale absolue. Pas plus de 50 % d'impôts eu égard aux revenus, toutes sources confondues. Cela conduit à des situations ubuesques. Si le gouvernement veut augmenter la CSG ou d'autres prestations sociales liées aux revenus, les plus riches en sont totalement exemptés.

L'absurdité du système — intangible selon les vœux du Président de la République — est patente. Pour financer les retraites, pourtant, M. Woerth s'est gratté la tête et a sollicité du président un petit coup de canif dans le contrat. On va taxer certains revenus du capital et les plus hauts revenus ! Attention, pour l'instant il ne s'agit que d'un vœu pieux. On ignore les montants qui seront demandés aux futures victimes du nouveau Sarkozy (tous des amis à lui). On sait seulement que Frédéric Lefebvre a juré que la promesse du président serait tenue…mais qu'il peut y avoir des exceptions dans les situations exceptionnelles. Sacré Frédo, un vrai charlatan.

Le bouclier fiscal c'est comme la rigueur. Il ne faut pas prononcer son nom mais la mettre en application. Ces gouvernants rusent avec la dure vérité de la situation financière du pays : dramatique !

2 commentaires:

  1. Cette recette fiscale que serait la participation des plus riches au financement des retraites telle que l'annonce le Gouvernement ressemble à s'y méprendre à la recette du pâté de cheval et d'alouette : moitié-moitié, un cheval, une alouette. Un cheval pour les salariés, une alouette pour le capital. Moitié-moitié, on vous dit ! N'est-ce pas cela, l'équité selon Sarkozy ?
    Reynald Harlaut

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  2. Frédo

    On l' connait d'puis la communale
    Le gars qu'est là sur la photo
    À la premièr' pag' du journal
    Mais on l' reverra pas d' sitôt
    Il a saigné deux vieill's mémères
    Et buté trois flics, des costauds
    Certain'ment sur un coup d' colère
    Vu qu'il est pas méchant Frédo

    Il a pillé la Banqu' de France
    Pour rendr' service à des copains
    Pour améliorer leurs finances
    Faut bien qu' tout l' mond' y gagn' son pain
    Y'a deux trois employés d' la banque
    Qu'ont pris d' la mitraill' plein la peau
    Bon dieu dans ces cas là on s' planque
    Mais c'est pas sa faute à Frédo

    Il a liquidé sa frangin'
    Un' salop' une rien du tout
    Parc' qu'il voulait plus qu'ell' tapine
    Elle a calanché sur le coup
    Ça c'est des histoir's de famille
    Ça regarde pas l' populo
    Et puis c'était jamais qu'un' fille
    À part ça l'est gentil Frédo

    Il a vagu'ment fait du chantage
    C'était plutôt pour rigoler
    Pour avoir l'air d'être à la page
    Mais les môm's qu'il a chouravés
    Cétait des p'tits morveux d' la haute
    Qui bouff'nt du caviar au kilo
    Tout pour les uns rien pour les autres
    "C'est pas just"' y disait Frédo



    Il a fait l' radam chez les Corses
    Un soir qu'il avait picolé
    Et comm' i' connait pas sa forc'
    Les autr's ils ont pas rigolé
    Raphaël a sorti son flingue
    Bref tout l' mond' s'est troué la peau
    C'est vraiment une histoir' de dingues
    Vu qu' c'est tous des pôt' à Frédo

    L'histoir' des deux voyous d' Pigalle
    Qu'il a flingué d'un cœur léger
    Moitié camés moitié pédales
    Il fallait bien les corriger
    Sinon peu à peu qu'est c' qui s' passe
    Un jour ça s'allonge aux perdreaux
    Total qui c'est qui paie la casse
    "C'est nos zigues "y disait Frédo

    Un coup d' piqu' feu dans l' péritoine
    Et Frédo s'est r'trouvé comm' ça
    Le cul sur l'Faubourg saint Antoine
    Qu'est c' qu'il foutait dans c' quartier là
    Bien sûr il s'est r'trouvé tout d' suite
    Avec les poulets sur le dos
    Maint'nant vous connaissez la suite
    Vous l'avez lue dans les journaux

    Un garçon qu'avait tout pour faire
    Impeccable mentalité
    Délicat , correc' en affaires
    Bref il avait qu' des qualités
    Ça fait mal quand on l'imagine
    En train d' basculer sous l' couteau
    De leur salop'rie d' guillotine
    Un mec aussi gentil qu' Frédo.

    Paroles :
    Bernard Dimey
    Musique :
    Hubert Degex
    Interprètes :
    Les Frères Jacques

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