19 janvier 2019

La mort de Pierre-Henri Troude ancien directeur de l'Etablissement public de la ville nouvelle


Pierre Henri Troude (au centre) avec Alain Crenn, à gauche. ©Jean-Charles Houel
Les habitants de Val-de-Reuil arrivés dans la ville depuis moins de trente ans n’ont jamais entendu parler de Pierre-Henri Troude. Pourtant, cet homme qui vient de décéder à Granville, sa ville d’adoption où il avait été adjoint au maire, a dirigé l’établissement public de la ville nouvelle du Vaudreuil (c’était alors son nom) après avoir succédé à Jean-Paul Lacaze, le premier responsable de l’EPVN.
Pierre Troude avait 95  ans. De sympathies centristes — il ne s’en cachait d’ailleurs pas — Il avait fait une carrière internationale comme administrateur de la France d’Outre-mer en Asie du sud est et en Afrique, M. Troude avait emprunté une autre voie en entrant à la CDC (Caisse des Dépôts et consignations) de Rouen. C’est là que sont venus le chercher les gouvernants de l’époque pour lui proposer la direction de l’EPVN. Il n’y restera pas très longtemps, l’élection de François Mitterrand conduisant à la nomination de Michel Doucet, ancien conseiller général socialiste, jusqu’en 1986, année de la fermeture de l’établissement public et de la suppression des subventions d’équilibre de l’assemblée communale.
J’ai le souvenir d’un homme aimable voire affable qui avait tenté, tant bien que mal, d’assurer le lien entre des hommes politiques locaux, opposés depuis toujours à la ville nouvelle, le président de l’EPVN (Rémy Montagne) qui leur servait de courroie de transmission et les élus de gauche à la tête du conseil municipal de l'Ensemble urbain.

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