19 mars 2018

La société d'études diverses de Louviers sera associée à la mise en valeur des monuments de la ville

FX Priollaud, JP Binay, Claude Cornu. ©JCH
Plus de cent ans ! 125 exactement. C’est le bel âge affiché par la Société d’études diverses de Louviers et de sa région. Si, comme l’a bien expliqué Claude Blanluet lors de l’assemblée générale tenue samedi au Moulin, les membres qui la composaient originellement représentaient surtout la bourgeoisie notariale, la société d’érudits a heureusement évolué au fil du temps. Elle est passée sous la houlette d’entrepreneurs locaux avertis pour renaître en 1961 sous l’influence des enseignants, surtout.
Depuis de nombreuses années, présidée par Louis Béquet d’abord, un Andéen rigoureux et attentif à la protection de la langue française dans tous les travaux engagés, la SED est passée sous la direction Claudine Jeulin, déjà active dans les années soixante, de Bernard Bodinier, enseignant chercheur très attaché à la Normandie puis, aujourd’hui, de Jean-Pierre Binay, à la tête d’une équipe homogène. Au sein de cette dernière, on retrouve en effet Mme Jeulin, infatigable, Claude Cornu, vice-président chargé du programme des conférences sans oublier Christian Gateau, Gilles Bethon, trésorier, et tous les membres bénévoles présents et actifs. C’est ainsi que la SED, seule ou en association avec l’Université populaire, propose un programme de conférences élaboré avec des invités talentueux, chacun (e) dans son domaine.
François Xavier Priollaud, maire, membre de la SED, présent à cette assemblée générale exceptionnelle, amené à conclure la séance formelle avec approbation des rapports, émit le vœu que « dans le respect des cheveux blancs », de plus en plus nombreux à la SED, des jeunes de la région s’investissent dans la SED à l’image des lycéens rolivalois sur le dossier tsigane et renouvellent ainsi les rangs qui, pour être plus que centenaire, veut encore vivre. 
Louis Béquet : un grand président.© JCH

Le premier magistrat ne dit pas que cela. Le maire souhaite, en effet, que dans le cadre du projet régional d’urbanisme consacré aux villes de la reconstruction, la SED apporte sa contribution savante (1) aux textes permettant de présenter (sous une forme à définir) aux Lovériens et aux touristes, les différents monuments de la ville actuellement livrés à eux-mêmes. Le maire imagine un parcours touristique jalonné de pauses savantes autour de panneaux avec photos et textes narrant l’histoire des monuments de la ville : église, école de musique, musée, fabrique Decrétot etc.…
Dans le cadre des efforts accomplis dans le centre, la municipalité est prête également à réhabiliter les immeubles de la reconstruction consécutive aux destructions dues à la guerre de quarante. Une grande exposition devrait avoir lieu dans la seconde partie de l’année 2019 montrant le Louviers d’hier et celui d’aujourd’hui. Il appartiendra à Michel Natier, conservateur du musée, de concrétiser ce projet.
Sur sa lancée, François-Xavier Priollaud évoqua également les actions pour la paix qu’il engage et soutient au sein du Conseil régional ou de la délégation régionale présente à Bruxelles. Les temps incertains rendent, selon lui, nécessaire, l’union des bonnes volontés. L’année 2018 devrait être riche de rencontres symboliques.

(1) Le maire est même prêt à passer une convention avec la SED évitant le recours à un cabinet privé moins bien intégré à la vie locale.

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