3 juin 2016

Sarkozy : une petite dernière pour la route…


Nicolas Sarkozy devant une commission de son parti dont les membres évoquaient la situation de l’Europe : « Nous sommes du même continent. Et puis-je vous dire une chose, j'espère sans choquer personne ? Quand je suis en Asie, si vous saviez comme je me sens Européen... Quand je suis en Angleterre, si vous saviez comme je me sens Français... Et quand je suis dans les territoires et les provinces de France, si vous saviez comme je me sens Parisien ! », a-t-il déclaré en conclusion de son discours.
Voilà un homme qui, en une phrase, parvient à se fâcher avec les Asiatiques, les Anglais et les provinciaux. Il faut le faire. Le président de LR-ex-UMP aspire pourtant à redevenir président de notre République. Un homme qui préfère le gros rouge qui tache, se montre grossier et grotesque, laisse divaguer ses mauvaises pensées A –t-il les qualités nécessaires pour diriger la France ?
Au cas où les citoyens de Paris et des provinces, puisque Sarkozy fait une différence entre eux, auraient l’idée aussi sotte que saugrenue de voter pour lui, ils doivent s’attendre à ce mépris permanent qu’il manifeste à la première occasion croyant amuser ses auditoires avec des blagues à deux balles, expression sincère de sa pensée. Ses fans aiment vanter son énergie, sa détermination mais il les met au service de quoi ? Au service de Bernard Tapie ? Du juge Azibert ? De Bolloré et compagnie ? De ses propres intérêts ? On aimerait plus d’ouverture d’esprit et plus de désintéressement.

Le salon des illustrateurs de Val-de-Reuil consacré à la BD de Western en l'honneur de Lucky Luke

Lucky Lucke et Jolly Jumper.
La 8ème édition du salon des illustrateurs de Val-de-Reuil, l’un des premiers dédiés aux illustrateurs et aux dessinateurs de bande dessinée dans le département de l’Eure et la Région Normandie, sera consacré à la bande dessinée de Western pour marquer le 70e anniversaire de la création du personnage Lucky Luke . Il fallait célébrer celui qui demeure, pour des générations entières, le plus francophone des héros animés de western. 

Privilège exceptionnel, Lucky Luke dégainera donc pour l’occasion quelques-unes de ses vignettes culte. Après un séjour remarqué au Festival International d’Angoulême, où plus de 200.000 personnes ont pu les découvrir, plusieurs planches inédites de Morris s’arrêteront pour une halte prolongée de plus de trois mois dans la plus jeune commune de France. Au fil des éditions, le partenariat entre Val-de-Reuil et le Festival de bande dessinée d’Angoulême  — partenariat unique en France — s’intensifie et s’enrichit. « Je m’en réjouis et tiens au nom de la municipalité et des milliers de personnes attachées à cette manifestation à en remercier mon vieil ami Franck Bondoux, son directeur, ainsi que celles et ceux qui contribuent à la réussite et au développement  de cette belle manifestation » a déclaré Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil. Cette exposition anniversaire s’installe du 3 juin au 17 septembre 2016 dans la salle d’exposition de la médiathèque. Elle retracera le parcours du plus célèbre des cowboys franco-belge, des premières esquisses de Morris aux dessins qui ont, peu à peu, donné naissance aux plus fidèles compagnons du cavalier solitaire, de Rantanplan à Jolly Jumper, mais aussi aux quatre horribles frères Dalton, ses ennemis légendaires

Vendredi 3 juin, une première journée est entièrement dédiée aux élèves des écoles de Val-de-Reuil, Léry, Poses, Incarville et des Damps. Plus de 20 illustrateurs, héritiers de Franquin, d’Uderzo ou d’Hergé, viendront initier 1500 enfants à un genre qui, par la combinaison de son récit et de ses illustrations, le rend à la fois universel et populaire. En parallèle de ces ateliers d’écriture et de dessin, les enfants seront accueillis toute la journée au Cinéma des Arcades pour assister à la projection du dernier dessin animée de Lucky Luke « Tous à l’Ouest ». Les élèves, accompagnés de leurs professeurs, assisteront enfin à la proclamation du Prix des Incorruptibles. Cette récompense vient clôturer le cycle des travaux de lecture réalisés tout au long de l’année au sein des écoles de Val-de-Reuil et des communes voisines. Elle sera attribuée au livre de jeunesse qui, parmi la sélection d’ouvrages que les jeunes lecteurs ont eu à départager, sera parvenu à recueillir la majorité de leurs suffrages. Encourager la pratique de la lecture par le développement d’un esprit critique et l’apprentissage ludique de l’écriture est un des axes fondamentaux de la politique éducative menée depuis plus de quinze ans par la municipalité grâce au soutien de l’Education Nationale et de la Région qui concourent à assurer chaque année l’organisation de ce salon pour faire reculer, à sa manière, l’échec scolaire et l’illettrisme.

Samedi 4 juin, de 10 à 18 heures, le Salon étendu pour la première fois à tout le cœur de ville verra caricaturistes, conteurs, modélistes, dessinateurs, illustrateurs, danseurs et chanteurs de musique country investir, la Place aux Jeunes, la Médiathèque, la Cyberbase et la Maison de la Jeunesse et des Associations : 
 1) A la Cyberbase, voie Palestre, de 10 à 12 heures, pour un atelier de figurines réalisées en trois dimensions dirigé par les membres du FabLab de Val-de-Reuil. 
 2) A la Médiathèque Le Corbusier, 88 rue Grande, de 10 à 17 heures avec la lecture de contes indiens par l’Association Lire et Faire Lire ; de 10 à 16 heures, pour une série d’ateliers de caricatures (de 10 à 12 heures et de 14 à 16 heures) conduit par les dessinateurs Pascal Debacque et Fred Coconut ; de 14 à 16 heures pour un atelier multimédia réalisé à l’aide de tablettes graphiques animé par l’illustrateur Serge Lavrov ; de 14 à 16 heures avec le concours « Dessine-moi Lucky Luke ou un Dalton » ouvert aux jeunes de 3 à 18 ans, animé par les artistes Hughes Barthe et Steve Baker.  
 3) A la Maison de la Jeunesse et des Associations, rue Grande, avec la représentation gratuite et ouverte à tous de Pakita, comédienne et conteuse de livres pour enfants, et de sa pièce de théâtre intitulée « La Fée à lunettes rousse ».  
 4) Place aux Jeunes, de 13 à 16 heures, l’Association Country de l’Eure invitera habitants et participants du Salon à venir les rejoindre pour un moment de détente, de danse et de chansons, rappelant la musique traditionnelle des pionniers du Texas et du Midwest.  

Vendredi 3 et Samedi 4 juin, l’association BD Normande, Steve Baker, Hughes Barthe, Ceka, Charline, Fred Coconut, Severine Dalla, Imanol Dameck, Pascal Debacque, Nicolas Desrues, Fanzine, Christelle Guenot, Eric Héliot, Eric Ivars, Serge Lavrov, Franck Le Melletier, Daniel Morin, Pakita et les équipes de la Médiathèque de Val-de-Reuil attendent petits et grands, pour un week-end culturel et festif entre amis, pour un rendez-vous littéraire et ludique en famille, pour s’initier, apprendre ou redécouvrir la bande-dessinée sous toutes ses formes et dans tous ses états !

2 juin 2016

Les disparitions de Florence Valet et Ida Tombrey-Duguet


Elles étaient l’incarnation de l’élégance morale, du courage physique et toutes deux avaient une personnalité exceptionnelle. Elles sont décédées à quelques jours d’intervalle victimes de la même maladie contre laquelle elles ont lutté avec une même obstination et une même foi en l’avenir, toutes deux sensibles à leur condition humaine.

Florence Valet, 44 ans, originaire de Pinterville, compagne d’Erim Can et maman d’un petit garçon au joli prénom de Djian, aimait le piano et le chant, savait monter à cheval, était d’un professionnalisme total au sein de l’usine ex-SICA et était appréciée par tous, sa famille, ses amis, ses collègues. Florence, comme l’a bien dit Erim lors de la cérémonie d’obsèques dans une église de Pinterville archi-comble, a montré un cran indicible dans la longue tradition des personnes debout et une volonté absolue en faisant face chaque jour au malheur à venir. La présence d’une foule bigarrée désireuse d’entourer Marie-Claude et Christian, ses parents, ses frères et Erim le compagnon de Florence, a montré combien les uns et les autres comptaient dans cette communauté originale que forment les habitants de Louviers et de ses environs. Catholiques, musulmans, agnostiques…athées se sont retrouvés autour de la célébration de la mémoire d’une jeune femme qui aurait aimé cette rencontre « improbable » des différentes origines et cultures finalement universelles.

Ida sur le plateau de Michl Cymès.
Ida Tombrey-Duguet est décédée à l’âge de 53 ans. Pendant plus de dix ans, elle a combattu le mal qui la rongeait. Elle avait d’ailleurs accepté de témoigner dans l’émission de Michel Cymès (notre photo) pour insister sur le rôle de la prévention et du dépistage systématique de certains cancers qu’on guérit aujourd’hui à 90 %. La maladie n’avait altéré ni son optimisme, ni son désir de vivre pour ses fils et ses proches. Ida a lutté encore et encore avec une force incommensurable et une grande humilité retardant l’inévitable destin.
Ida, fille de Gérard et Monique Tombrey avait accompli sa scolarité à Louviers. Elle avait été une basketteuse de haut niveau où elle avait appris le sens du collectif, elle savait lier des amitiés fortes et durables, elle n’ignorait rien des événements locaux auxquels, très souvent, elle contribuait par sa gentillesse naturelle et son goût des rencontres sans rien renier de ses convictions. En ces moments de peine, je pense à Cyril et Baptiste, ses fils, son père Gérard, sa tante Maud, ses proches et tous ses amis, extrêmement nombreux qui seront présents lundi prochain à Evreux pour une cérémonie d’hommage ultime.

1 juin 2016

L'infortune de M. Emmanuel Macron


François Hollande n’a de chance avec ses ministres tantôt chargés du budget comme M. Cahuzac ou tantôt de l’économie comme M. Macron. Si leurs démêlés avec le fisc ne sont pas de même nature, ils embarrassent tout de même le pouvoir d’autant qu’un certain candidat avait déclaré faire de la finance son adversaire principal. Cahuzac avait des comptes un peu partout sur la planète (dans des paradis fiscaux) pour échapper à l’impôt en France et Emmanuel Macron a dû faire preuve d’imagination pour essorer son patrimoine et tenter d’éviter l’Impôt sur la fortune.

Cahuzac, grâce à Mediapart, n’a pas pu échapper à la nécessité de la transparence et a été contraint d’avouer qu’il avait menti. La conséquence — son éviction du gouvernement — n’est intervenue que très, trop, tardivement eu égard aux preuves rendues publiques par le site dirigé par Edwy Plenel, lequel affirmait urbi et orbi que Cahuzac mentait et finirait par être disqualifié. Tous ceux qui ont soutenu Cahuzac contre l’évidence et les faits doivent s’en mordre les doigts.

Que reproche-t-on à Emmanuel Macron ou plutôt que lui reproche la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ? D’avoir sous-estimer les biens que lui et son épouse possèdent en commun. Sous-estimer dans un simple but : ne pas atteindre le seuil de 1,3 millions d’euros qui déclenche l’ISF. Il a donc fallu que le Canard enchaîné et Mediapart, encore, mettent au jour le dossier Macron même clos. Le jeune et prometteur ministre ne sera pourtant pas éconduit. François Hollande le conservera auprès de lui pour tenter d’éviter l’humiliation que les sondages d’aujourd’hui lui promettent. M. Macron a affirmé ne pas apprécier le déballage public. Il est vrai que ce n’est pas agréable de se faire taper sur les doigts mais quand on est ministre de la République d’un gouvernement issu d’une majorité de gauche, on doit être exemplaire ou en tout cas y tendre le plus possible.

Avec 14 % d’intentions de vote, le président de la République actuel éventuel futur candidat serait très loin d’Alain Juppé (35 %) et de Marine Le Pen (28 %). Il serait même tutoyé par François Bayrou (13 %) et Jean-Luc Mélenchon (12 %). Soyons prudents. Un sondage réalisé un an avant l’échéance n’a rien de significatif. Les lignes vont évidemment bouger d’ici 2017. Il y aura la primaire de la droite (avec quel vainqueur ?). La gauche partira sans doute en ordre dispersé si bien que la seule certitude est que Marine Le Pen fera plus que 25 %. Elle n’aura aucune chance d’être élue présidente de la République. Mince consolation.

La panne de l'ascenseur social : le plus gros échec de la politique éducative de la Gauche ?


Notre amie Françoise Chapron se tient (et nous tient) informé(e)s des publications liées à l’éducation et aux problèmes qu’elle pose en 2016. Elle nous propose la lecture d’un article d’Agnès Van Zanten paru dans « l’Année sociologique » et consacré à la fabrication des élites dans notre pays. On comprend mieux pourquoi l’ascenseur social est en panne.

L'école et la fabrication inégalitaire des élites, un mal français ?
A la sortie de l'école. (photo JCH)
Consacré à la formation des élites, le dernier numéro de L'Année sociologique analyse les processus de fabrication des élites dans plusieurs pays dont la France. La remarquable synthèse d'Agnès Van Zanten éclaire particulièrement le cas français. Ce qui caractérise la fabrication des élites en France c'est qu'elle est à la fois familiale et scolaire. Autrement dit, le système éducatif contribue aux mécanismes qui permettent aux classes favorisées de se réserver les positions d'élite et de bloquer l'ascension sociale des autres. A Van Zanten montre en détail comment fonctionne ce « parrainage institutionnel » qui ouvre la porte des grandes écoles aux plus favorisés au nom de la méritocratie. Serait-ce le plus gros échec de la politique éducative de la gauche ? 
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/27052016Article635999296533864550.aspx

  
Agnès Van Zanten : Accompagner la mise en place des réformes pour lutter contre les processus inégalitaires
Comment un système éducatif qui a la passion de l'égalité peut-il devenir une machine à reproduire les inégalités sociales ? Agnès van Zanten revient sur la part de l'institution scolaire et sur celle des enseignants. Elle propose un accompagnement réel des réformes pour lutter contre les pratiques inégalitaires du terrain. 
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/05/27052016Article635999296529340434.aspx
Serait

30 mai 2016

Proposition de titre de film pour François Ruffin : Merci Macron !


Merci Macron !  Si François Ruffin (1) a le temps, il pourra toujours filmer sans caméra cachée le ministre de l’économie lequel, où qu'il soit, a la langue bien pendue. Alors qu’il vaquait à ses occupations (on ne sait plus bien si elles sont ministérielles ou privées ou celles d’un futur candidat aux présidentielles) Emmanuel Macron s’est fait alpaguer par un travailleur en tee-shirt lui reprochant son costume cravate. Le costume-cravate, comme on le sait, est le symbole de certaines professions. En général on ne s’y salit pas les mains. Je n’ai rien contre le costume-cravate mais il est vrai qu’au sein même de la Silicon-Valley, les patrons de start-up préfèrent des salariés en tenues plus décontractées et moins compassées.
Revenons à notre ministre. S’adressant à son interlocuteur il ne lui a pas délivré un « casse toi pôv con » mais un « si tu veux te payer un costard, tu n’as qu’à bosser. » Sarkozy dans une formule vague, ambiguë, parle « d’un propos cynique, mi-homme mi-femme. » Cynique, ce propos l’est assurément d’autant que Sarkozy est un connaisseur et surtout un pratiquant. Pour le reste de la formule, je fais confiance à mes lecteurs pour l’interpréter.
Ainsi donc Macron voudrait ressembler à Wauquiez. Lui c’est le champion des formules assassines genre « assistanat » de chômeurs qui, évidemment, ne veulent pas bosser. Wauquiez serait prêt à tout pour travailler s’il était sans emploi : balayeur, homme de corvée, payé au SMIC voire moins. Car comme on l’imagine, le regard que portent les Wauquiez-Macron sur les sans emplois, les précaires, les « sans dents », comme dirait l’autre, n’est ni tendre ni compatissant. Ce qu’ils pensent ? « S’ils sont chômeurs, c’est qu’ils le veulent bien. » D’ailleurs une majorité de Français pensent comme eux, surtout ceux qui ont un travail. Les chômeurs habitent un monde que personne ne veut visiter, un monde chez Pôle emploi, un monde de prestations sociales où l’indignité le dispute à l’humiliation. Qui n’a jamais été chômeur ne connaît pas son bonheur.
Sauf que Macron est ministre théoriquement au service d’un président socialiste (quoique…) au sein d’un gouvernement de gauche (encore que…) et qu’il est loisible d’imaginer un peu plus d’intérêt de sa part pour les personnes en difficulté ou en galère. De la part d’un homme de droite, le mépris pour un chômeur est compréhensible sinon admissible mais de la part d’un membre d’un gouvernement soutenu par une majorité de députés de gauche, la phrase de Macron est choquante.
Il est vrai qu’il n’est « ni de droite ni de gauche ». C’est peut-être ce que Sarkozy a voulu dire en affirmant qu’il était « mi-homme mi-femme. » Euréka !
(1) L'auteur de « Merci patron ! »

29 mai 2016

Dominique Reynié renvoyé dans ses foyers…parisiens


Le Conseil d’Etat a invalidé l’élection comme conseiller régional de Dominique Reynié, tête de la liste LR en Languedoc-Roussillon, au prétexte que ce dernier n’y habitait pas et n’y travaillait pas. C’est incroyable. Voilà un homme qu’on a entendu mille et une fois sur la chaine de télévision France 5 dans l’émission C dans l’air. Il y plaidait pour un renouvellement des hommes, des idées et des pratiques. Et que fait-il ? Il applique les vieilles feintes de balayeur consistant à se trouver une résidence de fortune pour ne pas dire d’occasion, sa mère acceptant de lui rédiger un bail démontrant qu’il possédait une chambre dans la maison de ses parents. La chambre du fils comme lien avec une région, voilà qui pose son candidat, professeur à Sciences Po Paris où on enseigne les fondements de notre démocratie et de notre République.
Cette annulation d’élection est d’autant plus paradoxale que la mésaventure de Dominique Reynié est tout simplement due à une action devant la justice administrative d’un candidat LR évincé et résidant bien, lui, dans la région qu’il aspirait à représenter. Cette annulation survient au bon moment. Elle rappelle que les petites manigances, les petites entorses à la loi, peuvent être sanctionnées, quel que soit l’impétrant. Elle souligne aussi et de manière cruelle pour M. Reynié, que les actes doivent être conformes aux discours. On ne peut pas prêcher la disparition de méthodes anciennes et limites et s’en faire le zélé défenseur pour entamer une carrière politique. M. Reynié est d’ailleurs bien placé pour savoir que les professionnels de la politique défendent leur pré carré et ne se font aucun cadeau. M. Grand, l’auteur de l’action judiciaire, a non seulement contribué à la défaite de la liste LR mais en plus, il a obtenu la tête de son rival renvoyé dans ses foyers parisiens. M. Reynié trouvera-t-il à nouveau le temps de pontifier sur France 5 ? Merci Yves Calvi.