7 mars 2015

Un an après son inauguration, le centre nautique lovérien fait la preuve de son utilité


Lors des visites inaugurales. (photo JCH)
Si Franck Martin et  son équipe n’ont pas tout réussi, ils n’ont pas tout raté. La presse locale a indiqué, récemment, que le bilan de la première année d’exploitation du centre nautique CASEO montrait un résultat excellent. Avec 220 000 entrées pour une année expérimentale en quelque sorte, cet équipement prouve son utilité et trouve sa justification.

Même si j’ai sur ce blog contesté la localisation de l’équipement, je n’ai jamais reproché à l’exécutif le choix de cet investissement pourtant très lourd puisque de près de 20 millions d’euros. Je n’étais pas d’accord avec ceux et celles qui reprochaient aux maîtres d’ouvrage leur vision excessive et le trop-plein d’outils dont les faits prouvent qu’ils sont adaptés à une demande concrète. Quand une collectivité se lance dans la réalisation d’un équipement public, les élus doivent veiller non seulement à sa pérennité mais également à la diversité des besoins existants ou non.

S’il s’avère que les nageurs et les sportifs figuraient dans la liste des demandeurs depuis toujours, lassés qu’ils étaient de devoir user jusqu’à la corde la piscine plein soleil sur laquelle on peut porter un regard nostalgique, il n’empêche que la volonté des élus d’exiger des équipements de loisirs et de remise en forme ou d’entretien physique se justifiait totalement.

Pour être un fréquentant assidu du nouvel équipement, je peux témoigner de la diversité en âges, en besoins, en origines géographiques de tous ceux et toutes celles qui fréquentent le centre nautique et de loisirs. Je pense évidemment d’abord à tous ces jeunes scolaires issus de toutes les communes de la CASE (et au-delà) trop heureux d’apprendre à nager dans des bassins adaptés, aux personnes inscrites aux différentes animations, aux amateurs de fitness ou de Sauna et Hammâm, avant ou après la nage…

De plus, ce qui ne gâte rien, les équipes administrative, sportive, technique, sont à la hauteur de la tâche, à la fois courtoises et très présentes. Elles doivent évidemment veiller à ce que cet équipement perdure en qualité et en intensité. Depuis l’inauguration en fanfare — mais sans doute trop proche des élections pour avoir une quelconque influence sur le vote — une année a passé. La société privée titulaire de la délégation de service publique de la part de l’agglomération peut envisager l’avenir avec une certaine confiance, pourquoi pas 250 000 fréquentants en 2015. L’objectif étant d’atteindre les 300 000. C’est possible.

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