20 janvier 2015

« Le silence c'est la mort, si tu te tais, tu meurs… »


« En mémoire de nos confrères de Charlie Hebdo et des victimes du terrorisme assassinées à Paris, Montrouge et Porte de Vincennes, nous, journalistes de presse écrite, radio, télé et Internet, affirmons notre refus obstiné de céder à la violence et à l’intimidation. Leur combat nous oblige.
Leur courage, face aux menaces de mort, nous impose de continuer à informer sans transiger, toujours indépendants de tous les pouvoirs. Comme eux, osons dire, crier, scander : nous n’avons pas peur ! Le rire est un rempart universel contre l’obscurantisme. La caricature des idées comme des croyances est une manière de faire vivre le pluralisme. Nous n’y renoncerons pas.
Nous voulons réaffirmer le sens de notre métier pour faire reculer la propagande, la rumeur et les manipulations. Dans les jours, les mois et les années qui viennent, nous voulons porter haut notre exigence et notre responsabilité d’informer nos concitoyens. L’enjeu dépasse notre profession. Il en va de la démocratie, aujourd’hui rongée par le doute. La presse a besoin de liberté. La liberté a besoin de la presse. Défendons-les !
«Le silence, c’est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs. Et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs.» Tahar Djaout, journaliste et écrivain algérien assassiné par le FIS en 1993. »

Les sociétés des journalistes de l’AEF, l’Agence France Presse, Alternatives économiques, Canal +, Courrier international, La Croix, Les Echos, Europe 1, L’Express, Le Figaro, France Bleu, France Info, France Inter, France Culture, L’Humanité, iTélé, Libération, Marianne, Mediapart, Le Monde, Le Mouv’, L’Obs, Le Parisien, Le Point, RFI, RTL, Rue89, Télérama, TF1, LCI, BFM-TV, La Vie, Les Inrockuptibles et La Provence.

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