24 décembre 2014

Laurent Fabius serait atteint de la maladie de Parkinson


Laurent Fabius à la fête de la rose de 1984 à Val-de-Reuil. (photo JCH)
J’ignore si l’information publiée par le réseau Voltaire, le 20 décembre dernier, sera confirmée. Ce réseau affirme détenir la nouvelle de deux sources distinctes et émanant de Paris. Laurent Fabius serait atteint de la maladie de Parkinson et François Hollande serait à la recherche d’un nouveau ministre des Affaires étrangères, l’ancien maire de Grand-Quevilly ne pouvant plus assumer totalement ses fonctions.
Si cette information se trouve être exacte, j’avoue qu’elle me navre, tout d’abord pour la personne de ce grand serviteur de l’Etat et qu’elle me touche sur le plan humain, et qu’ensuite elle ne me surprend pas. Pour l’avoir approché au cours de ces dernières années, je l’avais trouvé fragilisé sur le plan physique. J’ignorais de quel mal il souffrait, toujours est-il que ses endormissements répétés, dans le cadre de ses hautes fonctions, laissaient penser que des médicaments lui étaient prescrits. Les médias ont beaucoup moqué le ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre. J’avais jugé ces comportements à la fois déplacés et inappropriés. Mais qu’un membre du gouvernement, très important pour des fonctions nécessitant de nombreux voyages et décalages horaires, représentant la France à l’étranger, soit victime des effets secondaires de son traitement médical ne pouvait indéfiniment demeurer à son poste. Il est logique, eu égard à la personnalité de Laurent Fabius et à la nécessité de confier ce poste à une personne en bonne santé, que le président de la République songe à le remplacer.
On va beaucoup gloser sur la carrière politique de Laurent Fabius. J’aurais l’occasion d’y revenir plus en détail dans un prochain billet. Qu’on sache que sa grande intelligence en faisait un vrai homme d’Etat même si certaines de ses orientations politiques pouvaient parfois surprendre compte tenu de son extraction sociale. Je n’ai, quant à moi, jamais douté de la sincérité de ses convictions notamment lorsqu’il appela à voter non au traité constitutionnel qu’il considérait comme mauvais pour la France et les Français. Ceux qui l’accusent d’avoir fait preuve d’opportunisme ont oublié qu’il appela à voter non quand les Français étaient 65 % à vouloir voter oui ! Pour un opportuniste, il y a meilleur calcul !

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