9 mars 2013

Franck Martin fait appel du jugement le condamnant pour avoir diffamé Marc-Antoine Jamet


Bientôt à nouveau face à face. (Photo JCH)
Que de gêne, que de formules alambiquées…après le jugement du tribunal correctionnel d’Evreux condamnant Franck Martin pour diffamation à l’égard de Marc-Antoine Jamet, mon confrère José Alcala ergote, finasse, pinaille, pour tenter de minimiser la portée d’une décision importante dans les paysages politiques rolivalois et lovérien. Depuis jeudi dernier, le blogueur Martin resté impuni pendant des années, sait qu’il ne peut plus tout se permettre. 

Que Franck Martin ose écrire que « le tribunal s’est trompé et qu’il l’apprend à ses dépends » demeure cependant fidèle à l’aveuglement qu’il manifeste à tout ce qui n’est pas lui. Il continue de vouloir le monde tel qu’il voudrait qu’il soit et non pas tel qu’il est. Il ne faut pas chercher ailleurs l’embarras dans lequel cette décision judiciaire le place, lui et ses amis dont José Alcala qui, pour le coup, ne pourra plus nous faire avaler la couleuvre de la neutralité ou, pire encore, de l’objectivité de ses écrits.

Il est symptomatique que José Alcala n’ait pas repris les expressions exactes de la citation adressée par Marc-Antoine Jamet à Franck Martin. S’il l’avait lue de près il verrait qu’il n’y figure pas que le mot «saboter». Dans cette citation, on y reprend des phrases assassines, des propos méprisants, ceux qu’affectionne le maire de Louviers dans les différents supports où il sévit. Et surtout, y sont mises en cause l’ancienneté et la répétition des attaques et des agressions contre un homme auteur d’un péché originel : celui d’occuper une place essentielle sur le territoire de la CASE puisque Val-de-Reuil est la ville où l’on crée des emplois, où se développent les entreprises et où la rénovation urbaine est une réussite reconnue au plus haut niveau de l’Etat.
Jaloux des succès de Val-de-Reuil, vivant cette ville et ses élus comme des concurrents, le maire de Louviers a franchi la ligne jaune, conduite justement sanctionnée par la justice.

Franck Martin fait appel du jugement. Ce n’est une surprise pour personne. La loi autorise les appels et c’est heureux. Un état de droit comporte plusieurs échelons judiciaires où tout un chacun est libre de défendre ce qu’il estime être une juste cause. S’il est à nouveau condamné en appel, Martin pourra même aller en cassation. Et plus loin encore, devant la Cour européenne des droits de l’homme. 
Il est quand même prudent et peu sûr de lui en affirmant dans un quotidien régional que « le seul jugement qui compte c'est celui des citoyens ». Transformer les citoyens en juges c'est refuser la séparation des pouvoirs sans laquelle il n'y a pas de démocratie. Les Tapie, Carignon, Mellick, s'y sont essayés. On sait ce qu'ils sont devenus. De la part d'un homme dit de gauche, une telle affirmation est choquante. Si j’en juge, enfin, par l’obstination de l’ex-président de la CASE — celle affichée dans l’affaire du terrain des gens du voyage de Pinterville — cette obstination n’est pas toujours gagnante. Franck Martin est têtu. Mais les faits le sont encore plus.


8 mars 2013

Le retour de Sarkozy, une bonne nouvelle pour la gauche ?

Il paraît que Nicolas Sarkozy se dit abasourdi par la publication dans Valeurs actuelles de propos qu’il aurait tenus au cours d’un déjeuner avec un journaliste de cet hebdo très à droite. En réalité, si l’on s’en tient aux déclarations du rédacteur en chef de ce canard, Nicolas Sarkozy savait parfaitement que ce qu’il disait serait rapporté publiquement sinon à quoi bon passer deux heures avec un bavard ?

Une fois ce contexte établi, peut-on s’étonner que le battu Sarkozy se love dans l’amertume et le cynisme. On connaît le personnage. On sait le traitement qu’il réservait à ses collaborateurs et à ses ministres. Sarkozy est un narcissique fiévreux, un ado mal poussé…depuis sa défaite il n’avait pas eu l’occasion de régler des comptes, il s’y met maintenant bien que tous ses amis et conseillers considèrent qu’il a mal choisi son moment, mal choisi ses mots, mal choisi ses angles d’attaque, ce qui fait beaucoup pour un homme politique qui aurait, soi-disant, de l'expérience.

Quand il assure, par exemple, que l’armée française au Mali soutient des putschistes et que la France n’a rien à faire là-bas, on s’interroge pour savoir s’il a été un jour président de la République ? Quand il évoque la « traçabilité » des enfants nés de parents homosexuels et affirme qu’il faudra quatre parents pour faire un enfant sans que celui-ci sache qui a fait quoi, il compare un petit d’homme et de femme à une tranche de viande dont on ignore s’il s’agit de bœuf ou de cheval ! Quelle classe !

Et tout à l’avenant. Constatant les commentaires négatifs faisant suite à ses propos, Sarkozy fait machine arrière. Mais les écrits restent. La plupart des journalistes accusent Patrick Buisson, son mentor-penseur d’être à l’origine de la parution des propos de Sarkozy. A l’évidence, quand des soldats français meurent au Mali, que des otages sont dans les mains des djihadistes, que tous les pays de l’Afrique de l’ouest se félicitent de l’intervention de la France, les propos de Sarkozy semblent totalement déconnectés d’un esprit de responsabilité. Quand on pense que des militants de l’UMP souhaitent son retour…Si cela arrivait, ce ne serait pas une si mauvaise nouvelle pour la gauche !

Favoriser les économies locales, fortifier les liens de voisinage


« Le Réseau régional des AMAP de Haute-Normandie vous invite à une projection gratuite du film "cultures en transition" de Nils Aguilar, le samedi 9 mars à 15 heures au Pôle régional des savoirs, 115, bd de l'Europe - 76 100 Rouen (métro Europe). A l'issue de la projection Grégory Sergent nous parlera des jardins partagés "Les hauts sèment"
Le film : ce documentaire a pour sujet sur la souveraineté alimentaire et le mouvement des initiatives de transition ou approche impliquant la communauté et visant à préparer les mutations et à mettre en place les solutions pour faire face à la crise pétrolière et aux changements climatiques. À Cuba, en Angleterre comme en France, des alternatives en marche témoignent avec force d’une transition culturelle en cours. Une transition qui serait la préfiguration d’un futur au-delà de l’insécurité alimentaire, des désastres écologiques et des aliénations dont nous souffrons présentement.
Les solutions montrées dans « Cultures en transition » excellent par leur simplicité, leur faible coût, voire leur gratuité, ainsi que par leur intégrité écologique. À l’échelle d’un balcon-potager ou à l’échelle de l’agriculture d’un pays tout entier, elles ont vocation à favoriser les économies locales, à fortifier les liens de voisinage, ainsi qu’à encourager la diffusion libre des savoirs. Intégrées au niveau des communautés locales, ces solutions permettent d’accroître la résistance des sociétés au choc extérieur et en particulier à la triple menace de la raréfaction du pétrole, du réchauffement climatique et de la déchéance imminente de notre système économique.
La transition dont parle ce film n’a rien d’une révolution abrupte et violente, mais davantage d’une évolution, lente et paisible, où nous nous inspirons de notre propre histoire, au lieu de rompre avec elle. C’est aussi un projet, collectif et convivial, qui se situe à l’opposé du projet d’exploitation industrielle de nos sols - dans les valeurs qu’elle véhicule, dans la temporalité différente qui la rythme, ainsi que dans sa vision plus globale des interrelations entre civilisation et nature : l’agriculture y apparaît en effet comme une véritable clef de voûte de notre culture. »
Après-midi avec le soutien du festival "Génération durable" (http://festivalgenerationdurable.blogspot.fr/)

Qui va payer les travaux de restauration électrique de la station d'épuration de Louviers ?


La rivière d'Eure a « accueilli » les effluents pendant deux jours. (photo JCH)
L’incendie des tableaux électriques de la station d’épuration de Louviers en janvier dernier a causé des dommages considérables aux installations et au fonctionnement de la station. Pendant deux jours, les effluents des Lovériens ont été rejetés en milieu naturel (dans la rivière d’Eure) une solution qui ne pouvait évidemment pas durer. Des contrôles ont aussitôt été entrepris en aval pour vérifier l’état de santé de la rivière et examiner le degré de pollution des eaux.
Sur les circonstances de l’incendie, il semble qu’un court-circuit en soit à l’origine. Franck Martin a poussé des cries d’orfraie quand il a appris que la station ne comportait pas de dispositif d’alarme alors que les particuliers sont aujourd’hui contraints de mettre en place des détecteurs antifumée dans leurs appartements et dans leurs maisons individuelles. Cette absence de contrôle sur l’opérateur privé (Veolia) est un des axes du combat que nous menons avec l’association de protection de l’environnement. Nous affirmons, depuis plusieurs années, que les élus ne maîtrisent pas suffisamment les travaux et réalisations de l’opérateur privé. Qu’il s’agisse de l’alimentation en eau potable ou du traitement des eaux usées, il est vital que les responsables élus de la CASE et les techniciens à leur service s’informent régulièrement des agissements du groupe privé. Ce qui m’étonne ce n’est pas tant l’absence de signal d’alarme, c’est que l’ancien président de la CASE n’ait jamais su qu’il n’en existait pas !
La situation aujourd’hui ? Les rejets en milieu naturel ont cessé. Le fonctionnement « manuel » bien plus contraignant permet de traiter dans la station les eaux usées de Louviers et des autres abonnés reliés à la STEP lovérienne. L’Etat neuf ne sera réalisé que dans six mois environ, le temps de restaurer l’ensemble des installations électriques auxquelles s’adjoindra (enfin !) un système d’alarme. Je signale au passage que la station n’a qu’une dizaine d’années de vie et qu’elle peut sembler — à qui s’intéresse à ces dossiers techniques importants — obsolète ?
Qui va payer ? La CASE ou Veolia ? A ce jour, la réponse n’est pas connue. On peut faire confiance aux cabinets d’experts et aux assurances pour détailler chaque ligne des contrats. Il ferait beau voir que les contribuables soient obligés de mettre la main au portefeuille pour cause d’impéritie.

7 mars 2013

Franck Martin condamné par le tribunal correctionnel d'Evreux

Le procès en diffamation intenté par Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, contre Franck Martin a tourné à l’avantage du premier. Le tribunal correctionnel d’Evreux a rendu, aujourd’hui, son jugement suite à l’audience de janvier qui avait vu s'affronter les deux hommes. Franck Martin est condamné pour avoir diffamé son collègue élu. Il se voit infliger 100 euros d’amende avec sursis et devra verser l’euro symbolique en dommages et intérêts à son adversaire local. Que retenir de cette décision judiciaire importante pour les deux élus ?

Le tribunal examinait donc la plainte déposée par Marc-Antoine Jamet suite à un méchant billet écrit sur un blog du maire de Louviers. Celui-ci l’accusait de refuser « systématiquement » les permis de construire déposés par la CASE auprès de la mairie rolivaloise par des sociétés désireuses (en fait une seule) de s’implanter à Val-de-Reuil. La conséquence en était, selon Franck Martin, un « sabotage » de la création d’emplois par la CASE et une atteinte à la situation financière de la SODEVIL, bras agissant de l’agglomération Seine-Eure dans le domaine foncier, commercial et industriel.
Le tribunal a écarté toutes les demandes d’annulation pour vices de forme déposées par l’avocat de Franck Martin ainsi que certains éléments de la procédure. Il a considéré que le maire de Louviers n’avait pas démontré la vérité des faits et qu’il ne pouvait invoquer sa bonne foi eu égard aux attaques répétées contre Marc-Antoine Jamet attestant ainsi d'une volonté évidente de nuire.
Marc François, l’avocat ébroïcien de Marc-Antoine Jamet avait, en effet, produit un nombre importants d’articles et de billets parus sur le blog de Franck Martin tous plus malveillants les uns que les autres à son égard. Le tribunal a estimé avec raison qu’il s’agissait d’une forme de système portant atteinte à l’honneur et à la considération de Marc-Antoine Jamet.

Quelles seront les conséquences de ce jugement ? Franck Martin peut évidemment faire appel. Mais tout de même. Cette condamnation démontre que depuis des années, le ton qu’il emploie, les mots qu’il utilise ne servent pas la vérité mais SA vérité. Quand il titrait encore récemment « La vérité est en marche » et écrivait : « Heureusement, ces procédures se sont souvent perdues dans les sables, car il n'est pas facile de manipuler l'autorité judiciaire... Aucune n'a abouti à condamnation. Je suis confiant dans l'espoir que cette manœuvre d'intimidation - devant le tribunal correctionnel d'Evreux - n'empêchera pas la vérité de se faire jour…» On sait aujourd'hui qu'il avait tort d'être confiant et que la vérité judiciaire n'est pas la vérité martinienne.

En rendant compte de l’audience de janvier j’avais titré : « le tribunal dira stop ou encore ». Il a dit stop. Cette condamnation devrait également — et surtout — calmer les ardeurs belliqueuses du blogueur Martin. La victoire de Marc-Antoine Jamet peut donner des idées à d’autres, ceux et celles que le maire sortant de Louviers n’épargne ni de son arrogance verbale ni de ses remarques venimeuses.


Le communiqué de Marc-Antoine Jamet

« Le tribunal a rendu son verdict dans l'affaire de diffamation qui m'opposait à l'auteur d'une demi-douzaine de blogs personnels, professionnels, municipaux, intercommunaux. Celui-ci, unilatéralement, au fil d'une occupation qu'il semblait presque exercer à plein temps, avait, en effet, décidé de me prendre pour cible de sa vindicte "littéraire". Cela depuis 13 ans. Comme toute décision de justice, ce délibéré ne se commente pas. Il n’empêche pas néanmoins un sentiment personnel. Ma réaction est simple.

Cette décision d'un tribunal face à un maire est rarissime et c'est donc une immense satisfaction de voir qu'elle valide une démarche qui se voulait davantage pédagogique et exemplaire que punitive. Je ne demandais ni amendes, ni dommages et intérêts, mais que l'on rappelle ce qui partout en France est la norme et qu'elle devait s'appliquer également à Val-de-Reuil ou Louviers, que nous ne vivions pas en barbarie. Tant de gens paraissaient résignés, habitués, lassés. On me disait "il est comme cela et ce sera toujours comme cela". Dans un conflit qui l'opposait à des harkis, moi même sans doute victime du syndrome de Stockholm, avait, pour le tirer d'un mauvais pas, publié voici quelques annes un communiqué en ce sens. Et bien non...

Je suis également  heureux que l'action que j'avais initiée trouve aujourd'hui une conclusion favorable parce qu'elle a été efficace et utile avant même que la culpabilité du prévenu ne soit prononcée.

J'en veux pour preuve plusieurs signes. Voici quatre mois que la toile seine-euroise, en tout cas pour ce qui est de la responsabilité personnelle de celui qui était mis en examen, n'est plus le théâtre d'une seule insulte, injure, invective. Il était donc possible que cette bouche d'ombre se taise et que le calme retrouvé s'étende. Ma famille, mes amis, ne lisent plus associées à mon nom les informations les fantaisistes ou les plus infamantes. C'est une première victoire que je partage avec eux. Des dizaines de gens, d'agents, d'élus, m'ont écrit, m'ont dit ce qu'ils avaient subi, enduré, souffert et combien je les défendais par procuration. Ils sont aujourd'hui soulagés, parfois réhabilités. Ce répit leur a permis de souffler et de se reconstruire. C'est une seconde victoire. Les cartes ont été rebattues à la communauté d'agglomération Seine Eure et, sous la houlette d'un sage, les débats se sont apaisés, améliorés, affinés. On me dit que, dans la soudaine démission de son prédécesseur, ma démarche a compté. C'est une troisième victoire. Enfin, il a été établi -et c'était à mes yeux primordial que ma probité soit reconnue- grâce à deux témoins pourtant convoqués par la partie adverse, Patrice Yung et François Boutin qui n'ont pu que dire la vérité. La Mairie de Val-de-Reuil n'avait pas refusé des milliers, des centaines, des dizaines de permis de construire, actes qui seraient aujourd'hui contestés, comme il était follement prétendu, mais, en 13 ans, un seul dont le pétitionnaire était d'ailleurs allé finalement s'établir à Louviers. A l'inverse, il a été répété à l'envi que la plus jeune commune de France avait fait la fortune de la communauté d'agglomération Seine-Eure et, d'une certaine façon, il fallait, là aussi, que justice soit rendue.

Mais plus important, car il est ici autant question de droit que de morale, ce débat que j'ai voulu a permis de soulever la question de l’honnêteté, de l’honneur et du sérieux dans le débat politique. Un opposant peut aimer dire des horreurs. Il n’en reste pas moins que ce sont des horreurs, par lui répétées, assumées, diffusées. Il doit en rendre compte. A elle seule l’audience était pour cela indispensable et le moment où la Cour rappela à l'accusé qu'un tribunal n'était pas un théâtre, précieux. La défense, dans ses derniers retranchements, pour tenter de le disculper en mettant en avant son goût  pour la provocation, a dû reconnaître qu'il arrivait à son client, qui n'était pas, pour la première fois pour cette raison, dans les prétoires, mentir avec aplomb, d'écrire avec violence, de faire le choix de l'absurdité polémique, de menacer de la voix, d'attaquer à répétition, en dehors de toute mesure, avec un aveugle et étroit acharnement, pour nuire, nuire encore, nuire toujours. L'avocat de l'accusé, en concédant ce travers, s'est fait ainsi le plus sévère de ses procureurs. L’aveu était fait. Mais il n'a pas aidé à ce que la faute soit pardonnée.

D’une façon ou d’une autre il fallait dire stop. Je ne fais pas de la politique contre les autres, mais libre à chacun de n’en faire contre moi que dans le respect de certaines règles républicaines que le tribunal a rappelées. Plus important encore que les verdicts, il y a les valeurs et les principes. »

La mort de Philippe Méoule, Celle d'Hugo Chavez, les parachutes dorés suisses, le rédécoupage cantonal, 10 ans de Sarkozy, ça suffit !

D’abord une information très triste. Philippe Méoule, l’un des responsables de la communication à la mairie de Val-de-Reuil, ancien collaborateur du maire de Louviers, adjoint au maire de Gisors connu pour sa gentillesse, son dévouement et son attention aux autres était devenu un blogueur réputé. Son site connaissait une belle fréquentation et il ne ratait pas une occasion pour critiquer, contester, s’indigner des excès et des frasques de la droite au pouvoir sans avoir partie liée avec la gauche pour laquelle son cœur battait. Philippe, âgé de 58 ans, luttait contre une maladie implacable depuis plus de neuf mois.
Ses amis blogueurs de l’Eure n’oublient pas qu’il avait été à la manœuvre pour rassembler une communauté de gens a priori individualistes et finalement très heureux de partager leur vision du monde. Avec Denis Szalkowski, il était en train de rédiger un code de bonne conduite s’inspirant d’un humanisme classique et d’un respect absolu de la vie privée. C’est peu dire que Philippe Méoule va nous manquer comme il manque déjà à son épouse et à ses enfants que nous saluons amicalement.

La mort d’Hugo Chavez suscite pléthore de commentaires contradictoires. Pour les uns il est un révolutionnaire authentique, très proche de son peuple, dont l’action a fait diminuer le taux de pauvreté, augmenter le degré de soins médicaux et accru l’éducation des enfants. Pour d’autres, il était l’ennemi des États-Unis, l’ami des tyrans bachar El Assad, Kadhafi et autre président iranien.
Il est paradoxal de constater combien les président de nombre d’états d’Amérique latine pleurent sincèrement Chavez. Nombre de commentateurs occidentaux voient dans le Venezuela un état corrompu, où la violence est partout, où la richesse pétrolière n’a pas servi à créer un pays industrialisé dépendant de ses importations alimentaires à 95 %. Jean-Luc Mélenchon fustige les politiques et les journalistes français. Il considère que leurs opinions sur Chavez sont lamentables et basses. François Hollande reconnaît les progrès accomplis mais n’oublie pas le visage noir d’un despote d’une démocratie, certes, mais d’une démocratie autoritaire où la liberté de la presse était loin d’être absolue.

Je déteste le principe du référendum. On connaît trop le caractère plébiscitaire de l’outil pour en apprécier l'exception. En Suisse, la votation populaire fait partie de la culture du pays avec des propositions et des résultats bigarrés. Dimanche dernier, les Suisses ont, à 60 %, indiqué que l’état fédéral devrait voter une loi limitant les parachutes dorés et les salaires exorbitants des grands patrons. Le PDG de Novartis, admis à partir en retraite, s’était fait voter un bonus de 60 millions d’euros ! Rien que cela.
La Suisse donnant l’exemple en matière d’excès de revenus, on aura donc tout vu. Cela prouve, tout de même, que François Hollande devrait remettre au goût du jour sa « contribution exceptionnelle de solidarité. » Ce n’est pas parce que le Conseil constitutionnel a retoqué la taxe sur les 75 % qu’il faut baisser les bras. L’impôt est aussi symbolique ! Le symbole de justice sociale est important dans cette période où une grande partie des Français souffre des effets de la crise. Nicolas Sarkozy, au début de la crise, a augmenté les privilèges des plus fortunés avec la baisse de l’ISF, la gauche fait exactement l’inverse. Jean-Marc Ayrault a confirmé que le gouvernement devrait proposer une nouvelle loi qui maintienne le principe des 75 % de prélèvements au-dessus d’un million d’euros. Alors, à quand la nouvelle loi ?

Richard Jacquet lors d'un vote à l'agglomération Seine-Eure (photo JCH)
Les élections municipales n’auront lieu que dans un an mais la campagne est déjà ouverte. A Pont-de-l’Arche, l’ancien maire, Dominique Jachimiak, n’a pas du tout apprécié que je rappelle quel avait été son positionnement eu égard à l’intercommunalité et à l’avenir du territoire ? Combien il s’était fourvoyé en défendant une communauté de projets étriquée, rassemblant des « petites » communes pour une « petite communauté. » Les faits lui ont donné tort.
Qu’importe, il se considère comme un incontournable, un irremplaçable, un indispensable. Face à lui Richard Jacquet, on s’en doute, ne se laissera pas faire. Dominique Jachimiak jouera sur le rejet (éventuel) du PS au niveau national. Mais les municipales sont des élections locales dans lesquelles les bons maires bénéficient d’une cote d’amour évidente. Richard Jacquet est de ceux-là.

Peu de citoyens s’intéressent à la loi relative à l’élection et au redécoupage des conseils départementaux, nouveau nom donné aux conseils généraux. D’après l’explication gouvernementale, le département retrouve sa vocation d’origine : la gouvernance de proximité. Le maintien du scrutin cantonal à deux jours vise à renforcer le lien étroit entre les élus et la population. Evidemment, les cantons vont devoir être redécoupés pour tenir compte de deux éléments : la différence de population entre cantons d’un même département ne pourra être supérieure ou inférieure à 20 % de la moyenne départementale. Dans l’Eure on comptera 22 cantons.
Les candidats se présenteront en binôme homme-femme pour mettre fin à l’une des grandes anomalies de notre démocratie. Actuellement seulement 13,5% des élus sont des femmes. La parité devra également être respectée dans les commissions permanentes puisque l’élection se fera sur scrutin de liste paritaire et à la proportionnelle. Nul doute que le redécoupage dans l’Eure va être examiné à la loupe par tous les partis toujours méfiants quand il s’agit de manier les ciseaux des limites d’un canton ou d’une circonscription.

Je ne saurais clore le chapitre d’aujourd’hui sans évoquer « le sens du devoir » de Nicolas Sarkozy. Au cas où ni la gauche, ni la droite, ne seraient, selon lui, à la hauteur lors des prochaines présidentielles, il serait candidat pour sauver la France. Et pourtant, on a empêché sa femme de chanter pendant cinq ans ! C’est dire si son sacrifice serait élevé ! Lui qui gagne tant d’argent avec ses conférences à 100 ou 200 000 euros, on se demande bien ce qu’il reviendrait faire à l’Elysée. D’autant que d’ici là, les juges l’auront peut-être entendu dans différentes affaires : Karachi, Tapie, Bettencourt…
Franchement, j’ignore qui lui a conseillé de sortir cette bourde. De Nicolas Sarkozy, la France et les Français n’ont pas besoin. Ils sont en train de payer cher les fautes et les erreurs commises pendant son quinquennat. 10 ans de Sarkozy, ça suffit !


6 mars 2013

Arnaud Montebourg et George Pau-Langevin dans l'Eure ce jeudi 7 mars


Arnaud Montebourg Chez M-Real. (photo Jean-Charles Houel)
« Après le choix fait par Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon d’être présents le jour de la rentrée scolaire à Aubevoye, après la visite de François Hollande à Val-de-Reuil, Louviers et Gaillon au plus près des Français, entouré, notamment, de Laurent Fabius et de François Lamy, après la venue d’Arnaud Montebourg pour sceller le sauvetage et la reprise de la papeterie d’Alizay, après Stéphane Le Foll se rendant auprès des agriculteurs réunis à Evreux, deux nouveaux déplacements ministériels auront lieu jeudi 7 mars dans notre département. 
C’est une réalité, un constat, une leçon dix mois après le début du quinquennat : les ministres sont sur le terrain et singulièrement dans notre département. L’Eure était devenue sous la droite la chasse gardée d’un unique ministre venu s’y détendre le week-end, bien que ses candidats soient régulièrement défaits aux municipales, aux cantonales et, même ou surtout parce qu’il conduisait leur liste, aux régionales. La Gauche en fait, au contraire, depuis le mois de mai, le laboratoire d’une action positive.
Jeudi à 10 heures, le Ministre du redressement productif se rendra dans la vallée de l’Andelle, à Charleval, sur le site de l’usine Sealynx, dont la reprise et le maintien des 500 emplois par le sous-traitant automobile GMD, client de Renault, doivent être confirmés demain par la décision du tribunal de commerce. Pour Arnaud Montebourg, c’est une nouvelle bataille gagnée dans l’Eure. Avec le Préfet Dominique Sorain, avec Jacques Poletti le Vice-président du Département et Denis Lebaillif le Maire de Charleval, nous avions ensemble participé à la négociation qui avait convaincu Renault de s’engager à trouver pour Sealynx un carnet de commande stable et nourri. C’est aujourd’hui chose faite et les nouveaux propriétaires parlent d’investissements à hauteur de 40 millions d’euros sur 5 ans. Après M-Real, ce sont des perspectives plus rassurantes pour l’activité et l’emploi dans cette vallée qui vit par la production et l’industrie.   
Seconde étape ministérielle de la journée, à 14 heures, à Evreux, au multiplexe, George Pau-Langevin, Ministre déléguée chargée de la réussite éducative, réunira l’ensemble des élus de l’Eure pour les mobiliser autour de la réforme des rythmes scolaires, réforme prise dans l’intérêt des élèves, sans motivations comptables et financières. Un seul critère guide ce choix : la réussite de nos enfants, qui vaut bien qu’on se lève plus tôt quelques mercredis qui ne seront pas de trop pour les former. 2013 ou 2014, cette réforme qui plus est n’est qu’un des nombreux volets du travail de refondation de l’école initié par Vincent Peillon. Le mouvement est d’ampleur et avance vite. Dans nos communes, pour la première fois depuis des années, des classes ouvrent de nouveau et des postes de professeurs sont créés. Nous n’y étions plus habitués. En moins d’un an, c’est un changement radical qui est intervenu dans l’Education nationale.
Ce jeudi 7 mars est d’autant plus, pour les socialistes eurois, une journée de mobilisations que les militantes du secrétariat fédéral donneront à 17h15, dans les locaux de la fédération, une conférence de presse sur l’action des socialistes en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est une journée sur le pont. C’est une journée d’ambition. »
Marc-Antoine Jamet 
Premier secrétaire de la fédération de l'Eure du PS

5 mars 2013

A l'occasion de « La Rolivaloise » Najat Vallaud-Belkacem écrit aux futures participantes


Les usagers doivent occuper une place plus importante dans la gouvernance de l'hôpital public


Nous avons eu, nous avons, nous aurons tous et toutes besoin un jour de l’hôpital public. Quand j’entends les personnels hospitaliers demander plus de moyens j’incline à souhaiter que le gouvernement leur donne satisfaction. Mais avant d’entrer dans les méandres des différents services et des diverses spécialités pour cerner l’ensemble des besoins, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a demandé un rapport à un spécialiste de l’hospitalisation publique afin de dresser le diagnostic réel de ce grand service public régalien : "L'important, a-t-elle déclaré, est de tourner la page de la loi Bachelot, qui a crispé comme jamais le monde hospitalier."
Parmi les propositions présentées à Marisol Touraine le 4 mars, le rapport insiste pour que les mesures à mettre en œuvre restaurent la confiance entre les soignants et les soignés. Cela passe évidemment par une meilleure prise en charge technique des malades mais aussi et surtout par une écoute plus attentive et plus longue dans la durée de leurs besoins.
Quand on regarde de près les services d’urgences, par exemple, il est évident que 60 % des patients présents n’ont pas grand-chose à y faire sinon à être rassurés. Et ce n’est pas rien. Mais les 16 millions de personnes qui se pressent aux urgences chaque année en France devraient être mieux conseillées, mieux renseignées et mieux fléchées. Cela limiterait l’encombrement des couloirs souvent remplis à ras bord de brancards avec des patients stressés.
Plus globalement, Il s’agit de susciter une vaste réforme destinée à remettre en cause le fonctionnement actuel de l’hôpital. Alors que les technologies de diagnostic, de soins, évoluent à une rapidité énorme, alors que le personnel soignant continue de s’investir au-delà de ce qu’on lui demande faute d’infirmières et d’aides soignants en nombre suffisant, alors que la médecine et la chirurgie publiques nous donnent la preuve d’une qualité bien supérieure à la moyenne des pays européens, il est temps d’agir à la fois pour rationaliser les dépenses et les examens et pour mettre en place « des mécanismes nouveaux qui doivent permettre une tarification au parcours ».
Cela ne se fera pas en jour. Une réforme digne de ce nom nécessitera le concours de tous : Etat, collectivités territoriales, agences régionales de santé, professionnels des soins et des patients. Le diagnostic proposé à la ministre demande que ces derniers bénéficient d’une place plus importante dans la gouvernance ce que souhaite également Marisol Touraine. Mais sous quelles formes ?

L'équipe de France d'athlétisme brille à Göteborg lors des championnats d'Europe indoor


Bernard Amsalem. (photo Jean-Charles Houel)
Brillants. Les résultats obtenus par l’équipe de France d’athlétisme, le week-end dernier à Göteborg en Suède aux championnats d'Europe indoor, ont été brillants. Quatre médailles d’or, des médailles d’argent et de bronze, une équipe conquérante composée de nombreux jeunes (moyenne d’âge 23 ans) des sourires et des larmes de quoi alimenter les rubriques sportives des journaux et de mettre le sport national à l’honneur.
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. La Fédération française que préside Bernard Amsalem, avec un directeur technique compétent, Ghani Yalouz, a mis en place une politique de détection suivie et rassurante. « Il s’agit, explique Bernard Amsalem, de rechercher, partout en France, dans les clubs et dans les ligues, les jeunes garçons et les jeunes filles visiblement doués. Le but est de les inciter à poursuivre leurs efforts et si possible à bien développer leurs qualités. Les résultats obtenus ce week-end sont d’ailleurs suivis à la loupe par les équipes étrangères. Elles ont compris que notre conduite portait en elle les germes de bonnes performances futures. Sans oublier que la plupart de ces athlètes allient qualités physiques et qualités intellectuelles. Nous n'avons jamais compté autant d'élèves ingénieurs. »
Si les piliers de l’équipe comme Renaud Lavilenie, Benabad Mekhissi, Jérôme Vicaud, ont été à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux, des jeunes pointent le bout de leur nez tels ce jeune de vingt ans, 3e du 1500 mètres pour sa première sélection en équipe de France. Le cas de Renaud Lavilenie est particulier. Après qu’il a franchi 6,01 mètres à la perche, la mésaventure à 6,07 mètres lui est restée au travers de la gorge. Alors qu’il croyait avoir franchi la barre, une vilaine vibration a posé la perche sur les taquets situés au-dessus des reposoirs normaux annulant ainsi son saut. « Pourtant, déplore Bernard Amsalem, je suis certain qu’il avait passé au moins 6,15 mètres. » Ce n’est que partie remise.

4 mars 2013

Isabelle Adjani, les femmes préférées des Français, Marc-Antoine Jamet ambassadeur, l'élection du nouveau pape, diffamation (ou pas) ? Chefs djihadistes tués (ou pas) ?


Isabelle Adjani, pressentie pour tenir le rôle d’Anne Sinclair dans le prochain film d’Abel Ferrara s’est récusée. Elle considère que les intrusions récentes dans la vie privée de DSK et de son (encore) épouse ne lui permettent pas de s’impliquer dans un projet forcément scabreux. Même si le scénario d’Abel Ferrara s’inspire des événements de la suite 2806 du Sofitel de New York, on peut comprendre les impératifs moraux d’Isabelle Adjani. Elle regrette d’autant plus de ne pas tourner que Gérard Depardieu doit tenir le rôle de DSK ? Un DSK qui serait doté d’un embonpoint exagéré et serait particulièrement porté sur la boisson.
Depardieu reste un grand artiste. Ce n’est pas parce qu’il est domicilié en Mordovie, au N° 1 rue de la Démocratie (cela ne s’invente pas) de la capitale de cette république ex-soviétique, qu’il copine avec Poutine et surtout avec le tyran de Tchetchénie qu’il ne pourrait pas interpréter avec talent les aventures de Dominique Strass-Kahn. Existe-t-il par ailleurs un réalisateur prêt à mettre en images la relation de DSK avec Marcela Iacub, l’écrivaine argentine auteur de « Belle et bête » portée aux nues (si je puis dire) par le Nouvel observateur et Libération. Le concours est ouvert.

Parmi les femmes politiques appréciées des Français, se trouvent dans l’ordre Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, ancienne ministre de l’Economie et des finances de Sarkozy, Marine Le Pen, la présidente du Front national, Nathalie Kociusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris…
Que dire de Christine Lagarde ? Guéant la rend responsable de l’arbitrage qui a permis à Bernard Tapie de ramasser le gros lot lors du procès l’opposant au Crédit Lyonnais. Mise en garde par ses conseillers, Christine Lagarde a passé outre et imposé un arbitrage privé malgré la personnalité controversée d’un des trois arbitres,, lequel aurait dû être récusé.
Que dire de Marine Le Pen sinon qu’elle veut sortir de la zone euro, imposer un référendum (mais elle n’est pas heureusement présidente de la République) pour sortir de l’Union européenne, qu’elle continue de prôner des solutions brutales voire barbares à l’égard es étrangers et qu’elle tisse patiemment sa toile dans l’attente des élections municipales où les listes FN devraient faire mal à la droite et aussi à la gauche.
Que dire de NKM sinon qu’elle va être parachutée à Paris par l’UMP lors des municipales, qu’elle va devoir batailler contre Rachida Dati, Jean Legaret et quelques autres au cours de primaires sanglantes et que Anne Hidalgo, 13 e de la liste, est la favorite des Parisiens.
Bizarrement, les Français choisissent des femmes dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne privilégient pas l’intérêt général sur les intérêts particuliers ou personnels.

Marc-Antoine Jamet voyage beaucoup. Le secrétaire général du groupe LVMH (qui s’explique cette semaine dans La Dépêche sur le cumul de ses fonctions, bénévoles à 90 %) a même accompagné le Président de la République en Inde et en Russie. Il a beaucoup tweeté et il a même eu les honneurs du Journal du Dimanche. Evidemment, Franck Martin aurait pu se rouler dans (sur ?) la moquette pour être invité lui aussi mais le Président a considéré que le maire de Louviers n’avait pas une carte de visite suffisamment prestigieuse aux yeux de Vladimir Poutine. Je blague…

Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Ce dimanche, les électeurs autrichiens de la province de Carinthie ont élu des socio-démocrates à la place des adeptes de Yorg Haider, ce disparu d’extrême-droite ami de Marine Le Pen. Avec 32 à 33 % les socio-démocrates seront aidés au gouvernement régional par les Verts qui doublent leur score des précédentes élections passant de 5 à 10 %.

« La question de la curie est une question ancienne. Il y a des trucs moches ou tristes ; on ne sait pas si c'est vrai ou pas, mais, en tout cas, ce n'est pas très brillant ; ce n'est pas aussi clair et clean que tout le monde le souhaiterait ». Qui a tenu ces propos ? Un athée, un antireligieux ? Une journaliste avertie des faits et méfaits des Monseigneurs de Rome ? Pas du tout, il s’agit d’une déclaration de Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, et par ailleurs cardinal appelé à désigner le futur pape.
Quand on pense que ce hiérarque catholique était le principal pourfendeur de la proposition de loi sur le mariage pour tous, on a envie de lui dire : balayez devant votre porte et dans vos églises. La question de la curie est surtout un problème d’incurie, Non ?

Marc-Antoine Jamet avec Jean-Christophe Cambadélis à Pont-de-l'Arche. (photo Jean-Charles Houel)
Jeudi 7 mars, on saura si le maire de Louviers ex-président de la CASE, Franck Martin en l’occurrence, a diffamé (ou pas) Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil. S’il écarte les problèmes de forme, le tribunal correctionnel d’Evreux dira si le fait d’avoir écrit sur un blog que le premier magistrat rolivalois a systématiquement refusé des permis de construire instruit par la CASE sur son territoire porte atteinte à l’honneur et à la considération de Marc-Antoine Jamet. J’imagine qu’une peine symbolique suffirait à ce dernier…histoire d’éviter la récidive. 

La guerre au Mali se déroule sans journalistes, sans appareils photo, sans caméras. Mais c'est la guerre et comme toutes les guerres, elle fait des morts et des blessés parmi les combattants qu'ils soient djihadistes ou membres des armées régulières. Une question a suscité bien des commentaires ce week-end : deux responsables (actuels ou anciens) d'AQMI ont-ils été tués comme l'affirment le chef de l'armée Tchadienne ? Abou Zeid et Moktar Belmoktar étaient connus pour leur attitude barbare, fanatique. Les autorités françaises demeurent mutiques craignant pour des représailles éventuelles contre les otages français dont on nous dit ignorer tout : s'ils sont vivants, s'ils sont toujours au Mali…