29 juillet 2013

Quelques réflexions au débotté


La mise en examen de Dominique Strauss-Kahn pour proxénétisme aggravé dans l’affaire du Carlton de Lille fait tache dans le paysage. Pas le paysage politique puisque DSK a décidé aujourd’hui de consacrer une part de son énergie à l’expertise économique ce qui lui donne l’occasion de distribuer les bons et les mauvais points. Notamment aux Européens et à François Hollande. Ou plutôt le paysage névrotique si l’on considère que l’addiction sexuelle — comme toutes les addictions — exprime une forme de mal-être et c’est bien pourquoi il est parfois si difficile de juger.
Tout de même, bénéficier d’un réseau de prostitution pour satisfaire son appétit sexuel n’est pas donné à toutes les bourses si je puis m’exprimer ainsi. Dodo la Saumure n’est pas l’ami de tout le monde et on attend d’un (ex)directeur du FMI un comportement plus seyant eu égard à ses responsabilités. Plus largement, il s’agit aussi du rapport des hommes aux femmes car il existe encore trop de machistes, maquereaux en puissance, pour ne considérer les femmes que comme objets. DSK va donc se retrouver devant un tribunal pour répondre de ses actes. Il y a parfois du mal à se faire du bien.

Le décès de Bernadette Lafont permet aux critiques de cinéma de narrer la belle histoire de la vie de cette actrice originale et sensuelle. Jacques Mandelbaum, dans le Monde, évoque le film de François Truffaut dans lequel elle débuta sa carrière. Sait-on que « Les Mistons » le premier vrai film d’un des pères de la Nouvelle Vague est tiré d’une nouvelle de Maurice Pons le quel fut associé au tournage dans le sud de la France.
Maurice m’a souvent raconté quelques anecdotes concernant cet important épisode de sa vie et de celle de Truffaut. Il insistait sur la beauté provocante de Bernadette Lafont et sur son jeu si naturel au point d’être évident. Ce qui est la preuve d’un grand talent. D’ailleurs la carrière de l’actrice est jalonnée de films importants et aussi d’événements personnels tragiques comme la mort accidentelle de Pauline, l’une de ses filles, promu elle aussi à un grand avenir artistique.

Jean-Claude Forestier et Jean Van de Velde (photo JCH)
Le grand tournoi de golf comptant pour le Challenge tour européen s’est déroulé pendant quatre jours sur le parcours du Vaudreuil. Des golfeurs normands et d’autres ont suivi les parties des joueurs appelés à monter sur le tour européen. Jean-Claude Forestier, le propriétaire du golf mais surtout le passionné de ce sport, peut être satisfait. Ses équipes qu’il s’agisse des hommes de terrain, de l’hôtellerie-restauration, de l’accueil, de l’organisation en général, ont été plus qu’à la hauteur notamment après le coup de vent de samedi soir qui a mis à bas plusieurs éléments matériels importants.
Khader Chekhemani, vice-président du conseil régional, était d’ailleurs présent lors de la remise des prix pour conforter Jean-Claude Forestier dans son désir de faire vivre le golf en France et en Haute-Normandie. La convention de trois années passées avec le Challenge tour devrait permettre de voir et revoir certains des meilleurs joueurs de cette année en 2014. Peut-être faudra-t-il durcir les conditions de jeu ?
Nous avons rencontré avec plaisir Jean Van de Velde, président d’ASO golf, aux côtés du président de la fédération française. Ils ont félicité Paolini, le vainqueur professionnel et le seul joueur amateur qualifié, auteur d’un albatros sur le trou numéro 12…




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