6 octobre 2012

Florilège à droite où l'argent fait toujours le bonheur

Trois événements ont marqué, ces derniers jours, la vie de la droite française. Christine Boutin, Christian Clavier et Jean-François Copé en sont les héros. Commençons par Madame Boutin. Elle vient de reconnaître publiquement qu'elle avait négocié son retrait de la course présidentielle par un deal avec Sarkozy. Pas un deal politique ? Pas un échange d'idées ? Mais un deal financier permettant au parti de Mme Boutin de recevoir 800 000 euros de la part de l'UMP pour des frais de déplacements et de campagne engagés par la dame patronnesse. Il y a loin de cet aveu trivial — mais ô combien éclairant — à la fameuse bombe atomique que devait lâcher Mme Boutin à l'égard de son rival Sarkozy. Avec la droite, c'est toujours la même histoire, l'argent fait le bonheur.
Avec l'acteur-comédien-visiteur (du matin) Christian Clavier, on est dans le même registre même si le clown s'en défend. Il quitte la France pour Londres avec valise, femme et enfants. Vous comprenez, son amitié avec Sarkozy lui valait sarcasmes et quolibets. cela devenait intenable sur le plan psychologique. Financier aussi puisque Clavier vivra maintenant en Angleterre et y paiera ses impôts avec quelques avantages faciles à imaginer. Franchement, faut-il déplorer son départ ? Non, bon débarras.
M. Copé est en campagne pour la présidence de l'UMP. Il connaît le sondage récent qui confirme ce qu'on savait déjà à savoir que l'électorat UMP et l'électorat Front national sont poreux et sont prêts à passer un pacte diabolique. Alors Copé en rajoute dans l'ignoble. Voilà qu'il a découvert que des collégiens blancs se faisaient chiper leur pain au chocolat par d'autres collégiens plus bronzés. Tout cela parce qu'on ne mange pas pendant le ramadan. Sa phrase a été travaillée, préparée, j'allais écrire préméditée, comme un vulgaire politicaillon en est seul capable. Il l'a même reprise sur twitter. je n'aime pas François Fillon mais j'espère qu'il gagnera pour nous éviter le choléra.

Aucun commentaire: