30 décembre 2010

Le scandale de l’écrêtement, de nouveaux témoignages

« Cette année 2010 a été marquée dans notre ville par le scandale de l’écrêtement des indemnités du maire. Pour se faire une véritable opinion sur cette affaire, six mois d’enquête ont été nécessaires pour recueillir le plus grand nombre de témoignages. Beaucoup ont bien voulu répondre à notre question : « Pour vous est-il normal que le maire de cette ville puisse reverser la partie écrêtée de ses indemnités à sa compagne adjointe afin que cette somme reste dans son foyer ? Et que le conseil municipal soit complice de ce scandale ? ». Voici quelques témoignages recueillis au hasard :

Forest Gump : « Cours Franky cours !!! »

Albert Einstein : « Le fait que ce soit l’écrêté qui reverse ses indemnités à sa compagne ou que ce soit elle qui reçoive les indemnités de son compagnon dépend uniquement de votre référentiel ».

Sigmund Freud : « Le fait que vous vous préoccupiez du fait que l’écrêté ait reversé ses indemnités en faveur de sa compagne révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente ».

Benoît XVI : « Nous nous sentons profondément honteux et ferons tout le possible pour que cela ne se produise plus à l’avenir ».

Martin Luther King : « J'ai la vision d'un monde où tous les conseillers municipaux seraient libres de dire à leur maire qu’il faut répartir la partie écrêtée des indemnités entre tous ».

Neil Armstrong : « Un petit pas pour l'écrêté, un grand pas pour l'immoralité ».

Richard Nixon : « Le maire de votre ville n'a pas écrêté ses indemnités en faveur de sa compagne. Je répète, le maire de votre ville n'a jamais écrêté ses indemnités en faveur de sa compagne ».

Bill Clinton : « Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé entre l’écrêté et moi ».

Jean-Luc Delarue : « Bonsoir à tous merci, merci à tous nos invités, merci, bonsoir. Vous témoignez sous couvert d’anonymat, vous êtes aujourd’hui blonde pour ne pas être reconnue. Pour l’occasion, nous allons vous appeler Gigi, vous avez 52 ans, vous êtes adjointe au maire de cette ville et vous avez accepté que votre compagnon vous reverse la partie écrêtée de ses indemnités. Est-ce que vous avez peur du regard des autres ? »

Richard Virenque : « C'était pas Olivier Aubert ? On m’aurait menti ? »

Eric Cantona : « L’écrêté, il est libre l’écrêté. Ses indemnités, quand il veut il les reprend. D’ailleurs, à la Spaggiari il les a reprises. Mieux qu’une banque. Sans arme, ni haine, ni violence. Je vais le peindre, moi cet écrêté. C'est un artiste cet écrêté ».

Nelson Montfort : « J'ai à côté de moi l'extraordinaire maire de cette ville qui a réussi le formidable exploit de reverser la partie écrêtée de ses indemnités à sa superbe compagne: " Why did you donate your money to your wife? ". " Fuck my constituents !". "Eh bien il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une épreuve très dure, mais il s'est accroché, et... " »

François Fillon : « C’est la faute à Météo France. »

Brice Hortefeux : « Un maire qui redonne la partie écrêtée de ses indemnités à sa compagne, il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. »


Jacques Seguela : « Si à 50 ans un maire n’a pas pu reverser l’excédent de ses indemnités à sa compagne, c’est qu’il a raté sa vie ».

Jacky Bidault : « Je ne vois pas de quoi vous parlez, je n’ai rien vu de tel sur les deux caméras de la mare de Vironvay ».

Alain Lefeez qui vous souhaite une bonne année sous le signe de l'humour et de l'enthousiasme


Aucun commentaire: