11 octobre 2010

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« Nostalgie en bandoulière et caméra au poing » voilà ce qu'on lisait sur le blog Louviers demain disparu des écrans radars, samedi, après qu'un drôle de drône a visé en plein dans le mille.

« Caméra diagonale parle de Saint-Thomas, ça tombe bien j'avais envie de dire un mot de ce média. Son auteur fut connut, jadis. Pendant plusieurs années il a été une des têtes d'affiche de la télévision locale. Le temps est passé et c'est probablement la nostalgie qui l'a conduit à éditer un blog où il utilise l'outil de la vidéo. Une télévision du pauvre, en quelque sorte. Magie du carnet d'adresse, le journaliste en retraite, pas encore des anciens combattants, mais ça va venir, tient le contact avec politiques et élus. Le monde médiatique est ainsi fait, qu'il ne vous lâche jamais. Ancien élu RPR de Louviers, il claqua la porte au nez de la mairesse d'alors, pourtant une femme sereine et de bonne composition.
Ses articles en diagonale fleurent bon le consensus et la guimauve de notre enfance. De temps à autre, il se laisse aller à quelque foucade, pour donner le change. Malin le journaliste de placard. Il attaque quand il faut et passe la pommade pour se montrer vaillant et juste. Dans le département, il commence à casser les pieds. Parfois, quand il débarque sur un "terrain d'opération", on craint le pire. Orgueil des ibères ou prétentieux de nature, il a souvent un balai dans le derrière et rit quand il se brûle. Je me suis souvent poser la question sur les raisons qui mènent ces gens de l'information à s'ériger en donneurs de leçons. Un ami, qui le connait un peu, me dit récemment "il ne supporte pas la contradiction et pète un plomb lorsqu'on ose s'opposer à lui". Certes, mais Monsieur Diagonale n'a été qu'un petit journaliste de province, alors il devrait être un peu plus modeste. Quant à l'information qu'il distille, si ça l'amuse, il est bien le seul. Moi, ça me casse les pieds! »


Quand on connait l'auteur de ces lignes, on se gondole. Pratiquer l'autodérision pour écarter tout soupçon, voilà qui est vieux comme le monde du renseignement. Quand il s'est agi de trouver la taupe du conseil fédéral du PS qui avait craché dans la soupe, le Môssieu avait aussi usé des mêmes moyens. Il avait promis que jamais, au grand jamais, nous ne parviendrions à identifier l'informateur (trice). C'est fait et cela nous fait un bien fou.

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