17 mai 2010

A Louviers, on change les mots mais pas les méthodes

Le conseil municipal de Louviers se réunit ce soir pour examiner quelques délibérations engageant l'avenir de la ville. Excepté les quelques spectateurs très peu nombreux et les quelques Lovériens branchés sur Internet, ces soirées n'intéressent que trop peu les citoyens. C'est dommage car ces séances d'élus au travail, en direct, donnent des idées assez précises de la nature de l'engagement des uns et des autres et du respect des valeurs qu'ils incarnent…ou pas.

Une séance de conseil municipal avec majorité et oppositions, c'est un moment d'expression démocratique. Ce devrait être, de la part de la majorité une exigence d'écoute et de dialogue. A Louviers, il y a belle lurette que ces principes sont piétinés. Et pourtant…

Ainsi, la majorité veut poursuivre son programme d'équipement en vidéosurveillance qu'elle dénomme maintenant vidéoprotection pour reprendre le changement de pied et de ton du ministre de l'Intérieur. Malgré les affirmations du maire, on sait maintenant que ces investissements sont inutiles et coûteux. Inefficaces globalement, dangereux individuellement, excessifs financièrement, cette vidéosurveillance n'a qu'un but : rassurer la population, lui éviter de ressentir un sentiment d'insécurité ! Mais ces outils ne pèsent d'aucun poids à long terme. Vive la médiation !

Il s'agira ensuite d'approuver le choix de l'architecte choisi pour la maîtrise d'œuvre de l'école Jules Ferry. les parents d'élèves et les Lovériens en général attendent impatiemment que le quartier évolue. Pourquoi, comment, à quel prix ? Réponse ce soir.

Le maire va demander aux conseillers de modifier les statuts de la CASE pour que l'agglomération prenne en charge la construction et la gestion des nouvelles piscines (à Pont-de-l'Arche et Louviers). Il s'agit de la victoire posthume de Bernard Lefebvre, ancien adjoint aux sports de Louviers, qui n'avait jamais réussi à convaincre Franck Martin d'aller dans ce sens-là. Ne doutons pas qu'il s'agit là d'un premier pas et que d'autres compétences seront sollicitées eu égard à la situation financière de notre ville. Mutualiser les dépenses devient une règle fondamentale pour le maire de Louviers également président de la CASE.

L'unanimité des élus devrait se faire sur les motions visant à refuser les fermetures de classes prévues par l'Inspection académique. L'avis récent de la Cour des comptes sur les aberrations du système éducatif français pourrait s'appuyer sur ces mesures visant à réaliser des économies budgétaires au détriment de l'égalité des chances et de la lutte contre l'échec scolaire.

Bonne nouvelle enfin. Il semble bien que les travaux concernant l'aménagement de la rue du rempart et des réseaux liés devraient débuter cette année. Ouf.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je participe aux commissions de quartiers et donc j'ai aussi été invitée au groupe de travail PLU hier soir. Et j'étais un peu déçue, car il faut se presser, juste 1h30 pour deux sujets, l'axe structurant Louviers Val de Reuil et le centre-ville, minuté par Extra-Muros pour terminer bien à 20h et on a eu droit à la remarque qu'on n'était pas en commission de quartier, mais dans un atelier de travail sur le PLU quand certains, moi y compris, posaient des questions sur l'aménagement et aussi la prévention du bruit causé par la circulation. Et à mon grand étonnement on suggère de bâtir des immeubles dans la zone industrielle rue Winston Churchill autour de l'axe structurant... bref, des suggestions, mais d'ici à ce qu'il y aura une concrétisation de quoi que ce soit. Et deuxièmement, je me pose la question du LGV et de son trajet, car s'il faut construire une nouvelle gare suivant l'une ou l'autre proposition du projet LGV, l'axe structurant allant du centre-ville de Louviers à la gare de Val de Reuil ne servira peut-être plus autant et il en faudra un en direction de la nouvelle gare.
Jeudi soir, deuxième séance de travail et mardi 25, la dernière à 18 h, mais attention il s'agit effectivement d'un atelier de travail et non d'une simple réunion nous a fait comprendre Mme Baudet qui supervise ces ateliers.
Et savez-vous qu'on peut réquisitionner des logements dorénavant ? Je connais une personne qui a été expulsé, son logement a été réquisitionné pour une famille plus nombreuse.
C'est l'action humaniste que je ne comprends pas vraiment. Cela risque de m'arriver un jour, si on estime qu'il faut me mettre dans un logement plus petit par rapport au nombre d'occupants, simplement, on a besoin d'espace pour vivre aussi.

Sylvia Mackert