7 décembre 2009

Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites !

La phrase du sapeur Camembert est d'une profondeur inouïe. Elle s'applique parfaitement à l'attitude du maire de Louviers qui continue de confondre son blog et celui de la ville, comme il confond un vulgaire tract de propagande et le journal d'informations municipales. Cet homme-là ose tout. Déjà, pendant la campagne électorale municipale, il tirait certains de ses journaux sur la photocopieuse de la mairie, alors…

Le dernier numéro du journal « Allez Louviers » consacre, comme d'habitude, une pleine page à l'expression des différents groupes politiques présents au sein du conseil municipal. S'y expriment le groupe majoritaire, le groupe UMP, le groupe PS-PC et le groupe NPA. Les propos tenus par ces groupes sont évidemment libres et le plus souvent liés à l'actualité locale. Ils n'engagent que leurs auteurs et s'il arrive à ces derniers de polémiquer ou de critiquer la gestion du maire, ils le font dans un espace prévu à cet effet. Il s'agit d'une règle du jeu tout à fait acceptable. D'ailleurs, la loi n'a-t-elle pas prévu ces tribunes libres pour empêcher les élus au pouvoir d'accaparer à leur seul bénéfice le contenu du journal municipal ?

Mais comme le maire se croit tout permis — seize ans de pouvoir, ça use et on en oublie les convenances — il utilise non seulement l'espace politique affecté à son groupe mais, en plus, il « canarde » une partie de l'opposition dans un éditorial agressif qui n'a vraiment pas sa place au sein d'une page considérée comme noble. Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pas étonnant que la phrase du sapeur Camembert lui va comme un gant. Car il est le nouveau sapeur Camembert. Celui qui pour boucher un trou en creuse un autre. Rappelons-nous comment, il y a peu, il a bouché le trou de un million d'euros du budget avec les fonds providentiellement versés au bon moment par l'assureur de la ville en remboursement du sinistre de la crèche Beaulieu. Alors, qu'il se comporte comme lui, quoi de plus normal ?

R.H.