30 janvier 2009

Où les associations de Louviers vont-elles se réunir ?

La Banque de France mise en vente, la Maison Decrétôt vendue, la cantine municipale transformée en bureaux…ce n'est pas seulement un problème financier. C'est aussi et surtout un problème immobilier. (photo JCH)
J'apprends de la part d'un des responsables d'associations lovériennes que leur vie va devenir plus difficile. Quels sont les besoins d'une association ? C'est simple : il lui faut des bénévoles dynamiques, des membres motivés et un lieu pour les réunir. La commune est là pour satisfaire ce dernier besoin. A Louviers, prenant pour prétexte la situation de crise financière, l'adjointe chargée des relations avec le monde associatif a indiqué à ses responsables que les moyens mis à leur disposition allaient subir une cure d'amaigrissement.
C'est ainsi que le nombre de tirages de documents (à la reprographie) va être limité. Que le forum des associations ne devrait plus se réunir qu'une année sur deux. Que l'accès aux salles municipales se limiterait à celle dite de la Poissonnerie. Que la municipalité d'une ville de 18 000 habitants ne propose qu'une salle de réunion, n'ira pas sans poser de problèmes. Il y aura fatalement collision de dates, d'heures, de jours.
Les associations concourent, il ne faudrait pas l'oublier, à l'animation de la commune, à sa vie démocratique. Elles rassemblent des gens souvent passionnés. La mise à disposition de salles chauffées et éclairées équipées de tables et de quelques chaises ne peut amputer le budget de façon considérable. Je le dis tout net : s'il y a des économies à faire, ce n'est pas dans ce secteur-là qu'il faut chercher. Nous ferons des propositions en temps utile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand on sait que la salle de la poissonnerie est limitée à 20 personnes, on comprend le malaise à venir. Sophie Ozanne

Jean-Charles Houel a dit…

Il est impensable que la municipalité n'ait pas intégré cette exigence démocratique. Une salle pour se réunir, c'est le B-A BA…du début d'une action collective. Il ne faut pas craindre la vitalité de la vie associative. Il faut même l'encourager. L'adjointe aux relations avec les associations est une adepte de cette vie associative : Croix rouge, comité de jumelage, etc. Comment peut-elle accepter la politique de rigueur proposée par la municipalité. Une salle pour vingt personnes, mais c'est de l'aumône !