14 octobre 2008

Coup d'envoi de l'opération de rénovation urbaine du quartier de Maison-Rouge

De nombreux élus (parmi lesquels Christian Renoncourt étaient présents à la signature.(photo JCH)
L'opération de rénovation urbaine prend tout son sens quand on pense à l'avenir de ces enfants. (photo JCH)
« La rue de la Maison-Rouge prend naissance à l'extrémité de la rue de Beaulieu. Cette dénomination, qui lui est venue d'une maison construite en briques rouges vers 1820 a été approuvée par le conseil municipal dans sa séance du 24 juin 1840. » L'abbé Delamare, dans son histoire des rues de Louviers, n'imaginait pas qu'un jour, des décennies après l'écriture de son livre, un quartier complet du nom de Maison-Rouge abriterait 10 % de la population de la ville, dont une forte proportion d'origine étrangère, et 40 % d'habitants, selon les déclarations du préfet lui-même, frappés par le chômage.

Il était donc grand temps de revoir la copie de ce quartier du à l'imagination d'un architecte du nom de Perrotte qui connut ses premières constructions dans les années soixante-dix.
L'ANRU, agence nationale de rénovation urbaine, a classé le quartier de Maison-Rouge dans les quartiers destinés à profiter de la mane de l'état pour le sortir de l'isolement. S'y sont associés des bailleurs (SECOMILE, Eure habitat) des organismes financiers (La Caisse des dépôts et consignations, la CAF) des collectivités territoriales (La Région, le Département) et évidemment la ville de Louviers qui financera 8 % des 37 millions d'Euros.

J'ai déjà décrit, sur ce blog, les objectifs de cette opération. Au cours des interventions entendues ce soir lors de la signature de la convention, personne n'a évoqué (hormis Marc-Antoine Jamet) la grave crise financière qui ébranle le monde et qui, bientôt, va se traduire en pertes de marchés, en non construction de logements, en chômage accru dans le BTP. MAJ, représentant de la Région, a insisté auprès des banquiers pour qu'ils jouent leur rôle et auprès du préfet pour que l'Etat soit attentif et vigilant : « La rénovation urbaine, a expliqué le maire de Val-de-Reuil, c'est une idée de gauche ». Il pensait fortement à la visite de Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, l'autre semaine, à Val-de-Reuil. Auparavant Leslie Cléret, vice-présidente du conseil général, au nom de Jean Louis Destans, avait bien expliqué le volet social d'un dossier très lourd avec « la rénovation, les démolitions, les constructions, le relogement »…

La grande salle de l'école Jacques Prévert a accueilli les participants à cette signature collective placée sous le signe de l'émotion. Quelques habitants (trop peu à mon goût) étaient présents pour participer au lancement d'une opération qui s'échelonnera sur une dizaine d'années compte tenu des ambitions affichées et des difficultés financières des uns et des autres.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour, mon mari a assisté a la réunion mais personne n'était au courant qu'il y en avait une , c'est une voisine qui nous en a vaguement parler dans l'après midi sans savoir l'heure exacte c'est a ce demander si ce n'était pas voulu que les habitants ni assistent pas. Car d'habitude nous avons toujours un courrier dans les boites aux lettres:
c'est donc pour cela que presque personnes n'étaient présent a celle ci . J'espére que cela répondra a votre question . Cordialement

Jean-Charles Houel a dit…

Je ne suis pas étonné de ce que vous m'apprenez. Au cours du porte à porte que nous conduisons contre la vidéo-surveillance, nous avons interrogé les habitants. Très peu d'entre eux étaient au courant de cette signature. Nous les avons conviés à venir, c'est sans doute pour cette raison que nous avons reconnu quelques locataires. Ne sont-ils pas les premiers concernés ?